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Malawi : des tests de charge virale au plus près des patients

Malawi.
Malawi. © Giulio Donini / UNITAID

Un agent de santé au Centre de santé de Bvumbe dans le district de Thyolo au Malawi distribue des médicaments antirétroviraux. Si un test montre une charge virale élevée, les conseillers peuvent intervenir pour aider les personnes vivant avec le VIH à prendre leur médicament à l’aide d’un calendrier - ou, le cas échéant, prescrire des médicaments de pointe.

Un travailleur de santé pique le doigt d'un homme pour un étalonnage de tache de sang sur buvard (DBS) utilisé dans le test de charge virale. Une étude d'MSF au Malawi montre que les échantillons recueillis ainsi par les agents communautaires sont aussi fiables que le prélèvement de sang effectué par des infirmières et traditionnellement utilisés pour mesurer la charge virale.

Un agent de santé applique un échantillon de sang sur papier buvard (DBS). Déléguer cette tâche de base à des travailleurs moins qualifiés s’appelle le ‘transfert de tâches’. Cela  permet  d’augmenter le nombre de personnes capables de recueillir des échantillons pour les tests de charge virale et d’éviter de faire appel à des infirmières et des laborantins, rares au Malawi.

Les échantillons de sang prélevés dans le Centre de santé sont amenés au laboratoire le plus proche, à l'Hôpital de district de Thyolo. Avec le financement d’UNITAID, MSF gère ce projet qui favorise les tests de charge virale dans les structures de santé locales pour éviter le transport d’échantillons vers un laboratoire central éloigné et une attente trop longues des résultats.

Le personnel de laboratoire à l’hôpital de district de Thyolo analysent des échantillons de sang séché sur buvard. Les résultats sont envoyés aux agents de santé par SMS. La décentralisation des tests et leur mise en commun dans des structures de santé locales  rend l’accès l’accès au traitement VIH plus rapide et plus facile.

Un groupe de soutien entre patients VIH se réunit dans le village de Chidothe, dans le district de Thyolo. «Avant la création du groupe en 2003, explique un membre du groupe, les gens étaient très inquiets, il y avait beaucoup de décès dus au sida dans la communauté. Nous avons décidé que si nous nous mettions ensemble, nous pourrions nous soutenir les uns les autres ».

Une femme et son enfant dans un groupe de soutien à Chidothe. Selon un modèle développé par MSF au Mozambique, les membres du groupe vont chercher chaque mois à tour de rôle les ARV dont ils ont besoin dans une clinique à 8km de là. Quand le chef de village a demandé combien de personnes dans le groupe avaient été testées récemment pour leur charge virale, presque tout le monde a levé la main.

Salle d'attente au centre de santé Namitambo, à environ 25 km de l'hôpital de district de Chiradzulu. Ici, une nouvelle machine de test de charge virale point-of-care (au plus près du patient), appelée SAMBA, a été installée. Cette machine permet aux patients d’être testés sur place le jour même de leur consultation, évitant ainsi de devoir revenir pour obtenir les résultats.

Le technicien de laboratoire au centre de santé de Namitambo utilise la machine SAMBA pour tester la charge virale des patients. Installée sur le lieu même des soins, SAMBA permet d’obtenir le résultat du test dans la journée, et d'éviter de devoir conserver les échantillons de sang au frigo. Elle est équipée de batteries en cas de coupures électriques, fréquentes dans de nombreux pays.

Mercy a marché 7 km pour se rendre au centre de santé de Namitambo pour recevoir ses ARV et son premier test de charge virale. Les soignants ne sont pas surs qu'elle ait pris correctement ses médicaments. Si son test montrera une charge virale élevée, ils vont lui proposer un suivi pendant trois mois, pour trouver avec elle la meilleure façon de prendre ses médicaments à temps.

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Un agent de santé au Centre de santé de Bvumbe dans le district de Thyolo au Malawi distribue des médicaments antirétroviraux. Si un test montre une charge virale élevée, les conseillers peuvent intervenir pour aider les personnes vivant avec le VIH à prendre leur médicament à l’aide d’un calendrier - ou, le cas échéant, prescrire des médicaments de pointe.

Un travailleur de santé pique le doigt d'un homme pour un étalonnage de tache de sang sur buvard (DBS) utilisé dans le test de charge virale. Une étude d'MSF au Malawi montre que les échantillons recueillis ainsi par les agents communautaires sont aussi fiables que le prélèvement de sang effectué par des infirmières et traditionnellement utilisés pour mesurer la charge virale.

Un agent de santé applique un échantillon de sang sur papier buvard (DBS). Déléguer cette tâche de base à des travailleurs moins qualifiés s’appelle le ‘transfert de tâches’. Cela  permet  d’augmenter le nombre de personnes capables de recueillir des échantillons pour les tests de charge virale et d’éviter de faire appel à des infirmières et des laborantins, rares au Malawi.

Les échantillons de sang prélevés dans le Centre de santé sont amenés au laboratoire le plus proche, à l'Hôpital de district de Thyolo. Avec le financement d’UNITAID, MSF gère ce projet qui favorise les tests de charge virale dans les structures de santé locales pour éviter le transport d’échantillons vers un laboratoire central éloigné et une attente trop longues des résultats.

Le personnel de laboratoire à l’hôpital de district de Thyolo analysent des échantillons de sang séché sur buvard. Les résultats sont envoyés aux agents de santé par SMS. La décentralisation des tests et leur mise en commun dans des structures de santé locales  rend l’accès l’accès au traitement VIH plus rapide et plus facile.

Un groupe de soutien entre patients VIH se réunit dans le village de Chidothe, dans le district de Thyolo. «Avant la création du groupe en 2003, explique un membre du groupe, les gens étaient très inquiets, il y avait beaucoup de décès dus au sida dans la communauté. Nous avons décidé que si nous nous mettions ensemble, nous pourrions nous soutenir les uns les autres ».

Une femme et son enfant dans un groupe de soutien à Chidothe. Selon un modèle développé par MSF au Mozambique, les membres du groupe vont chercher chaque mois à tour de rôle les ARV dont ils ont besoin dans une clinique à 8km de là. Quand le chef de village a demandé combien de personnes dans le groupe avaient été testées récemment pour leur charge virale, presque tout le monde a levé la main.

Salle d'attente au centre de santé Namitambo, à environ 25 km de l'hôpital de district de Chiradzulu. Ici, une nouvelle machine de test de charge virale point-of-care (au plus près du patient), appelée SAMBA, a été installée. Cette machine permet aux patients d’être testés sur place le jour même de leur consultation, évitant ainsi de devoir revenir pour obtenir les résultats.

Le technicien de laboratoire au centre de santé de Namitambo utilise la machine SAMBA pour tester la charge virale des patients. Installée sur le lieu même des soins, SAMBA permet d’obtenir le résultat du test dans la journée, et d'éviter de devoir conserver les échantillons de sang au frigo. Elle est équipée de batteries en cas de coupures électriques, fréquentes dans de nombreux pays.

Mercy a marché 7 km pour se rendre au centre de santé de Namitambo pour recevoir ses ARV et son premier test de charge virale. Les soignants ne sont pas surs qu'elle ait pris correctement ses médicaments. Si son test montrera une charge virale élevée, ils vont lui proposer un suivi pendant trois mois, pour trouver avec elle la meilleure façon de prendre ses médicaments à temps.

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