En 2017, Ro Yassin Abdumonab, Ishrat Bibi et Sahat Zia Hero, comme plus de 700 000 Rohingyas, ont fui les campagnes de violence ciblée menées à leur encontre par les forces armées birmanes dans l’État de Rakhine, dans le sud-ouest du Myanmar. Depuis, les trois photographes documentent leur quotidien dans le plus grand camp de réfugiés au monde à Cox’s Bazar, au Bangladesh, où la minorité de confession musulmane a trouvé refuge et où les équipes de Médecins Sans Frontières interviennent. Sept ans après leur exil, le collectif de photographes Rohingyatographer, auquel ils appartiennent et avec lequel MSF s’est associé pour réaliser ce reportage, témoigne des conditions de vie extrêmement difficiles dans lesquelles les réfugiés rohingyas tentent de survivre.
Portrait d’Abul, volontaire au sein d’une association et père de quatre enfants, dans son habitation. La moustiquaire lui permet de se protéger des maladies comme la dengue. Cox’s Bazar, Bangladesh, octobre 2023 © Ro Yassin Abdumonab
© Ro Yassin Abdumonab
Muhammad se prépare avant de rejoindre ses camarades et suivre les cours dispensés par les associations au sein des camps de réfugiés. Cox’s Bazar, Bangladesh, octobre 2023 © Ro Yassin Abdumonab
Des réfugiés rohingyas marchent dans les rues du camp, dont ils n’ont pas le droit de sortir. Cox’s Bazar, Bangladesh, octobre 2023 © Ro Yassin Abdumonab
Un couple à la recherche de soins médicaux marche dans la rue en portant leur enfant malade. Cox’s Bazar, Bangladesh, octobre 2023 © Sahat Zia Hero
Rahman tient un salon de coiffure dans les camps de réfugiés de Cox’s Bazar. Les Rohingyas n’ont officiellement pas le droit de travailler dans les camps. Cox’s Bazar, Bangladesh, octobre 2023 © Ro Yassin Abdumonab
Mohammed porte son petit-fils malade dans les bras, ils reviennent d'un centre de santé. Cox’s Bazar, Bangladesh, octobre 2023 © Sahat Zia Hero
Des réfugiés rohingyas font la queue pour s’approvisionner en eau potable avant la prière du vendredi. Cox’s Bazar, Bangladesh, octobre 2023 © Sahat Zia Hero
Aziz creuse un canal pour améliorer le drainage de l’eau près de son habitation. Cox’s Bazar, Bangladesh, octobre 2023 © Sahat Zia Hero
Un dépôt d’ordures à l’intérieur des camps de réfugiés rohingyas. Cox’s Bazar, Bangladesh, octobre 2023 © Ro Yassin Abdumonab
Portrait d’Asofa, une jeune Rohingya portant un costume traditionnel. Cox’s Bazar, Bangladesh, octobre 2023 © Sahat Zia Hero
Portrait de Sawmira, 12 ans, avec ses dessins. Cox’s Bazar, Bangladesh, octobre 2023 © Ishrat Bibi
Muhammad apprend l’arabe et fait ses devoirs chez lui. Cox’s Bazar, Bangladesh, octobre 2023 © Ro Yassin Abdumonab
Portrait d’Ayesha, 12 ans. Son visage est recouvert de thanaka, une pâte cosmétique traditionnelle. Cox’s Bazar, Bangladesh, octobre 2023 © Ishrat Bibi
Nur Mohammad, 79 ans, fabrique des cages pour les poulets. L’ancien soldat a du mal à nourrir sa famille, qui compte six personnes. Cox’s Bazar, Bangladesh, octobre 2023 © Ishrat Bibi
Zainura, 44 ans, confectionne des filets pour les pêcheurs afin de gagner un peu d’argent et permettre à sa famille de se nourrir. Cox’s Bazar, Bangladesh, octobre 2023 © Ishrat Bibi
Un enfant dort à l’intérieur d’une habitation. Cox’s Bazar, Bangladesh, octobre 2023 © Ro Yassin Abdumonab
Les rues étroites des camps de réfugiés de Cox’s Bazar sont remplies d’enfants, à la recherche d’endroits pour jouer. Cox’s Bazar, Bangladesh, octobre 2023 © Sahat Zia Hero
Portrait de Zahida, une réfugiée rohingya vivant seule avec son enfant, après que son mari l’a abandonnée. Cox’s Bazar, Bangladesh, octobre 2023 © Sahat Zia Hero
Des réfugiés rohingyas se rassemblent pour discuter dans les rues des camps de Cox’s Bazar. Cox’s Bazar, Bangladesh, octobre 2023 © Ro Yassin Abdumonab