Géorgie - Soutien psychologique aux déplacés

Du 7 au 12 août 2008 les Russes lancent une offensive sur la Géorgie en réponse à l'attaque de l'armée géorgienne sur le territoire d'Ossétie du Sud. Ci dessus : un homme d'un village des environs de Gori peu après une attaque russe (11 août 2008
<p>Du 7 au 12 août 2008, les Russes lancent une offensive sur la Géorgie, en réponse à l'attaque de l'armée géorgienne sur le territoire d'Ossétie du Sud. Ci-dessus : un homme d'un village des environs de Gori, peu après une attaque russe (11 août 2008). Le conflit fait plusieurs centaines de morts, 400 maisons frontalières sont détruites.</p> <p><br />© Pierre Terdjman/Gamma</p>

Du 7 au 12 août 2008, les Russes lancent une offensive sur la Géorgie, en réponse à l'attaque de l'armée géorgienne sur le territoire d'Ossétie du Sud. Ci-dessus : un homme d'un village des environs de Gori, peu après une attaque russe (11 août 2008). Le conflit fait plusieurs centaines de morts, 400 maisons frontalières sont détruites.


© Pierre Terdjman/Gamma

L'offensive russe entraîne des mouvements de populations importants des villages frontaliers vers la ville de Gori, et de Gori vers Tbilissi. Au moment de l'offensive, on comptera jusqu'à 150 000 déplacés. Début septembre, il reste encore 7000 déplacés à Gori.
Ci dessus : scène de vie au camp de déplacés d'Akhalibakhi (Gori), septembre 2008.
© Clément Saccomani

La section française de MSF, présente en Géorgie depuis 1993, met rapidement en œuvre une assistance médicale pour les déplacés victimes du conflit. De septembre à décembre 2008, les médecins de MSF dispensent 5478 consultations médicales, auprès de 1631 patients. Ils réalisent alors que 30% des motifs de consultation sont d'origine psychologique (stress post traumatique, troubles anxieux, troubles dépressifs...).
Ci dessus : programme de MSF à la Polyclinique centrale de Gori.
© Alexandre Chevallier

Devant l'étendue des besoins, MSF se focalise progressivement sur l'assistance psychologique aux déplacés géorgiens. Les équipes mettent en place des programmes à Tbilissi et Gori, sous forme de centres de consultations fixes mais aussi d'activités mobiles, au domicile des patients.
Ci dessus : dans une école maternelle de Gori réquisitionnée par les autorités suite au conflit du mois d'août, une personne déplacée attend de rencontrer un psychologue de MSF.
© Clément Saccomani

Le travail collectif est favorisé, avec des séances de « psychoformation », mais aussi des thérapies de groupe : 458 thérapies de groupes sont ainsi constituées, relativement homogènes, et concernent 2754 participants.
© Clément Saccomani

Les personnes présentant les troubles les plus sévères sont orientées vers des thérapies individuelles, qui concerneront 375 patients, pour 1186 consultations.
Ci dessus : Des personnes déplacées montrent ce qu'il reste de leur maison au cours d'une consultation avec le psychologue MSF.
© Clément Saccomani

Dessin fait par un enfant au cours d'une consultation de MSF à la polyclinique centrale de Gori.
© Alexandre Chevallier

 

Scène de vie au camp de déplacés d'Akhalibakhi à Gori, septembre 2008.
© Alexandre Chevallier

 

 

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Du 7 au 12 août 2008, les Russes lancent une offensive sur la Géorgie, en réponse à l'attaque de l'armée géorgienne sur le territoire d'Ossétie du Sud. Ci-dessus : un homme d'un village des environs de Gori, peu après une attaque russe (11 août 2008). Le conflit fait plusieurs centaines de morts, 400 maisons frontalières sont détruites.


© Pierre Terdjman/Gamma

L'offensive russe entraîne des mouvements de populations importants des villages frontaliers vers la ville de Gori, et de Gori vers Tbilissi. Au moment de l'offensive, on comptera jusqu'à 150 000 déplacés. Début septembre, il reste encore 7000 déplacés à Gori.
Ci dessus : scène de vie au camp de déplacés d'Akhalibakhi (Gori), septembre 2008.
© Clément Saccomani

La section française de MSF, présente en Géorgie depuis 1993, met rapidement en œuvre une assistance médicale pour les déplacés victimes du conflit. De septembre à décembre 2008, les médecins de MSF dispensent 5478 consultations médicales, auprès de 1631 patients. Ils réalisent alors que 30% des motifs de consultation sont d'origine psychologique (stress post traumatique, troubles anxieux, troubles dépressifs...).
Ci dessus : programme de MSF à la Polyclinique centrale de Gori.
© Alexandre Chevallier

Devant l'étendue des besoins, MSF se focalise progressivement sur l'assistance psychologique aux déplacés géorgiens. Les équipes mettent en place des programmes à Tbilissi et Gori, sous forme de centres de consultations fixes mais aussi d'activités mobiles, au domicile des patients.
Ci dessus : dans une école maternelle de Gori réquisitionnée par les autorités suite au conflit du mois d'août, une personne déplacée attend de rencontrer un psychologue de MSF.
© Clément Saccomani

Le travail collectif est favorisé, avec des séances de « psychoformation », mais aussi des thérapies de groupe : 458 thérapies de groupes sont ainsi constituées, relativement homogènes, et concernent 2754 participants.
© Clément Saccomani

Les personnes présentant les troubles les plus sévères sont orientées vers des thérapies individuelles, qui concerneront 375 patients, pour 1186 consultations.
Ci dessus : Des personnes déplacées montrent ce qu'il reste de leur maison au cours d'une consultation avec le psychologue MSF.
© Clément Saccomani

Dessin fait par un enfant au cours d'une consultation de MSF à la polyclinique centrale de Gori.
© Alexandre Chevallier

 

Scène de vie au camp de déplacés d'Akhalibakhi à Gori, septembre 2008.
© Alexandre Chevallier

 

 

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Notes

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