Les effectifs se montent à présent à 10 personnes, du personnel supplémentaire devant arriver lundi. «Dimanche, nous avons mené des cliniques mobiles et continué les évaluations dans deux centres d’évacuation » explique Mikiko Dotsu, coordonnateur de l'équipe MSF. "Les besoins médicaux paraissent augmenter dans les centres d'évacuation», précise Mikiko.
La situation reste difficile pour les survivants de la catastrophe, des pans entiers de la région étant toujours privés d’eau et d’électricité. Lundi, l'équipe MSF se divisera en deux groupes afin de mener davantage d’évaluations ; au sud de la ville de Sendai, dans la préfecture de Miyagi, ainsi que dans les régions plus éloignées qui ont été les plus durement touchées par le séisme et les tsunamis.
Tandis que les évaluations se poursuivent, les équipes porteront une attention particulière aux populations les plus vulnérables, notamment les personnes âgées et les jeunes enfants, ainsi qu’aux personnes atteintes de maladies chroniques comme le diabète et les maladies cardio-vasculaires.
Si MSF est attentive à la situation dans les environs de la centrale nucléaire de Fukushima, le gouvernement japonais devrait en revanche être le seul à pouvoir réagir en cas de catastrophe nucléaire.