Jusqu’à présent, les équipes MSF ont dispensé plus de 1500 consultations, principalement pour des patients souffrant de maladies chroniques, d’infections respiratoires, d’infections de la peau, de douleurs musculaires ou de maladies gastro-intestinales. La majorité des nouveaux arrivants dorment dans ou autour de l’hôtel “Captain Elias”, un bâtiment délabré et abandonné à la périphérie de la ville de Kos. Des centaines de personnes s’allongent là où elles peuvent trouver de la place, dans les couloirs, les escaliers et sur le sol poussiéreux de ce qui était le hall de l’hôtel.
La plupart viennent d’Afghanistan et de Syrie, mais il y a aussi des Irakiens, des Iraniens et des Bangladeshis qui fuient la guerre, la violence et la misère. Beaucoup sont arrivés sur l’île de Kos depuis la Turquie, dans des petits canots pneumatiques bondés. Les autorités locales les ont dirigés vers ce vieux bâtiment, le seul endroit mis à disposition des migrants par les autorités en attendant la permission de la police de quitter l’île, une autorisation qui peut prendre plusieurs semaines à obtenir.
MSF a également distribué plus de 14000 biens de première nécessité tels que des couvertures, des kits d’hygiène et des barres énergétiques. Pour améliorer les conditions de vie sur le site “Captain Elias”, MSF a installé des points d’eau et des latrines, et a recruté des travailleurs locaux pour nettoyer le bâtiment chaque jour. Afin de prêter assistance à davantage de gens, MSF a aussi lancé une clinique mobile additionnelle par bateau, le jeudi 11 juin, qui visite les îles environnantes du Dodécanèse pour répondre aux besoins des personnes tout juste arrivées.
MSF est actuellement la seule organisation qui travaille à l’amélioration des conditions de vie sur le site “Captain Elias” et qui fournit des soins médicaux et psychologiques aux migrants et réfugiés qui y ont trouvé refuge.