Dans la bande de Gaza, près de 80% des bâtiments ont été détruits, laissant à la rue une grande majorité de la population. Neuf habitant sur dix survivent entassés dans une zone de 40 km², quasiment sans nourriture et sans accès à l’eau potable.
Les besoins, y compris médicaux, sont importants, mais l’aide humanitaire peine à entrer dans l’enclave. Procédures administratives complexes imposées par Israël, unique point d’entrée, pillages de l’aide, les raisons sont multiples mais les conséquences sont sans appel : l’offre de soins n’est pas à la hauteur des besoins, faute de matériel médical et de médicaments.
Un cessez-le-feu est plus que jamais indispensable. « L’hypocrisie des États alliés d’Israël, dont la France, est particulièrement choquante. [...] Il est urgent qu’ils utilisent toute leur influence pour obtenir enfin un cessez-le-feu ».