Une fois arrivés en France, les plus jeunes exilé·es doivent faire reconnaître leur minorité et leur isolement pour obtenir la protection de l’ASE. L’évaluation, menée de façon expéditive et suspicieuse, aboutit souvent à un rejet de la reconnaissance de minorité. Celles et ceux qui souhaitent contester cette décision peuvent alors saisir le juge des enfants. Aucune prise en charge n’est prévue par l'État français pendant cette procédure qui peut durer jusqu'à plus d’un an, laissant les jeunes livrés à eux-mêmes.
En attendant, ce sont des collectifs et citoyens solidaires, des associations comme MSF, Utopia 56 et Droit à l'École, qui accompagnent et répondent aux besoins des jeunes comme Kady, en leur apportant un soutien médical, juridique, social et administratif.
Environ 80% des jeunes en recours suivis par les équipes MSF en Île-de-France et à Marseille finissent par obtenir une protection temporaire ou permanente.
Une vidéo produite par Médecins Sans Frontières.
Écrite et réalisée par Agnes Varraine-Leca
Filmée et montée par Manon Tarasconi
Mixage : Adrien Vicherat
Traduction : Mandy Duret
Habillage : Loïc Adrien