L’arrivée de la Covid-19 a entraîné davantage de restrictions, qui affectent aussi bien la liberté de mouvement des réfugiés que l’accès des organisations humanitaires internationales au camp. En 2020, les services à l'intérieur des camps ont été réduits au strict minimum et certaines organisations ont dû cesser complètement de travailler. Durant les premiers mois de la pandémie, les équipes MSF ont été contraintes de réduire le nombre et l’étendue des services de santé proposés à la population rohingya.
Cette situation pèse beaucoup sur les Rohingyas, qui sont de plus en plus désespérés. Pour s’échapper de Cox’s Bazar, certains choisissent de tenter un voyage périlleux depuis la Malaisie en s’embarquant sur des bateaux affrétés par des trafiquants d’êtres humains. D’autres s’inscrivent pour être transférés sur l'île reculée de Bhasan Char, malgré les nombreux points d'interrogation sur leur avenir là-bas.