Dans le contexte actuel, MSF ne peut maintenir son personnel sur place sans avoir de visibilité quant à sa capacité à reprendre des activités qui ne mettent pas en danger ses équipes, notamment sur le plan juridique.
En dépit de ces fermetures, une petite équipe et des ressources adéquates seront maintenues sur place. Elle continuera de travailler à la libération des employés de MSF et de poursuivre le dialogue avec les autorités, pour la mise en place de conditions permettant de mener les activités de l’association dans un environnement sûr et sécurisé.
MSF envisage de revoir cette décision après le procès de ses employés et en fonction de ses échanges avec le gouvernement. L’association garde espoir dans la possibilité d’obtenir des autorités des conditions adaptées à son travail auprès des populations de la région, sans que ses équipes ne risquent de poursuites judiciaires.