Urgence Gaza/Liban

Gaza : un rapport de MSF dénonce la campagne
de destruction totale menée par Israël

Lire le rapport

Faites un don

Chapo

Nos équipes sont mobilisées 24h/24 pour venir en aide aux victimes. Faites un don au “Fonds régional - Urgence Gaza" pour nous aider à poursuivre nos actions dans les zones touchées par ce conflit.

Je soutiens les actions de MSF

Cameroun : MSF ferme ses bureaux de Kumba et Mamfe dans le sud-ouest du pays

Une voiture MSF dans le district de Mamfe. Cameroun. 2021.
Une voiture MSF dans le district de Mamfe. Cameroun. 2021. © Scott Hamilton/MSF

Médecins Sans Frontières a pris la décision de fermer ses bureaux à Kumba et Mamfe, dans la région Sud-Ouest du Cameroun. Cette fermeture prendra effet le 1er août, entraînant ainsi la fin des contrats de la majorité du personnel de l’association. Elle fait suite à la suspension des activités de MSF dans la région, annoncée il y a trois mois.

MSF travaille à la libération de ses quatre collaborateurs, détenus de manière injustifiée depuis décembre 2021 et janvier 2022. Si deux d'entre eux ont été libérés sous conditions en mai dernier, deux sont encore emprisonnés et tous sont encore sous le coup d’une procédure judiciaire, liée à leur engagement professionnel, qui consiste à fournir une assistance médicale sans discrimination ethnique, politique ou religieuse.

Dans le contexte actuel, MSF ne peut maintenir son personnel sur place sans avoir de visibilité quant à sa capacité à reprendre des activités qui ne mettent pas en danger ses équipes, notamment sur le plan juridique.

En dépit de ces fermetures, une petite équipe et des ressources adéquates seront maintenues sur place. Elle continuera de travailler à la libération des employés de MSF et de poursuivre le dialogue avec les autorités, pour la mise en place de conditions permettant de mener les activités de l’association dans un environnement sûr et sécurisé.

MSF envisage de revoir cette décision après le procès de ses employés et en fonction de ses échanges avec le gouvernement. L’association garde espoir dans la possibilité d’obtenir des autorités des conditions adaptées à son travail auprès des populations de la région, sans que ses équipes ne risquent de poursuites judiciaires.

Notes

    À lire aussi