Cameroun : deux employés MSF provisoirement libérés de prison dans le sud-ouest

Les chirurgiens de MSF prodiguent des soins à un jeune patient victime d'un accident de moto. MSF a suspendu ses activités à la fin du mois de mars pour se concentrer sur la libération de ses membres.
Les chirurgiens de MSF prodiguent des soins à un jeune patient victime d'un accident de moto. MSF a suspendu ses activités à la fin du mois de mars pour se concentrer sur la libération de ses membres. © Albert Masias/MSF

Jeudi 19 mai, nos collègues Marguerite et Ashu ont été provisoirement libérés de la prison de Buea, dans le sud-ouest du Cameroun. Ils avaient été arrêtés le 27 décembre 2021, lors du transfert en ambulance d’un patient blessé, dans cette région en proie à des violences entre groupes séparatistes armés et forces de sécurité gouvernementales. Nous sommes soulagés qu'ils aient pu retrouver leur liberté et retourner auprès de leur famille.

Nous espérons que cette liberté sera définitive et que les procédures judiciaires en cours les disculperont totalement de tout acte répréhensible. Nous réitérons qu'à tout moment nos collègues ont suivi les procédures de fonctionnement et de notification établies avec les autorités pour le transfert de ce patient, le 26 décembre dernier. 

Deux autres collègues, arrêtés les 19 et 20 janvier, sont encore en détention et nous espérons une résolution similaire. Nous sommes également convaincus de la légalité des tâches qu'ils ont accomplies pour l'organisation médicale. 

MSF et l'ensemble de son personnel sont guidés par l'éthique médicale et les principes d'impartialité, d'indépendance et de neutralité.

Nous apprécions le soutien de tous ceux et celles qui ont contribué à la libération de nos collègues. MSF reste disponible pour poursuivre le dialogue avec les autorités afin de résoudre cette situation au plus vite, en vue de pouvoir reprendre nos activités médico-humanitaires. 

Notes

    À lire aussi