Hôpital chirurgical de Hanwang
Cette structure de 54 lits, qui dessert 4 comtés (population
estimée à 55 000 personnes), a été très endommagée par le tremblement de terre.
Environ 268 blessés s’y sont rendus ces 3 derniers jours. Une dizaine de tentes
ont été mises en place pour l’accueil des patients.
Les complications, y
compris les cas nécessitant une dialyse rénale (lire encadré), sont référés. On
compte beaucoup de blessures orthopédiques nécessitant la pose d’une fixation
externe, mais les conditions actuelles de stérilité ne permettent pas de
procéder à des actes chirurgicaux. Les besoins résident essentiellement dans du
matériel de 1ère nécessité (couvertures) et de stérilisation.
Hôpital cantonal affilié à la Croix Rouge chinoise
Environ 200 personnes y sont prises en charge. Une partie de
la structure est totalement effondrée et il n’y a ni eau, ni électricité, ni
abris/tentes et la nourriture manque.
Il y a un besoin urgent en produits désinfectants,
matériel médical, eau, tentes, médicaments (antibiotiques, antipyrétiques et
anti-diarrhéiques), générateurs électriques.
« People's Hospital » de la ville de Shifang.
C’est le plus grand des 5 hôpitaux de la ville et c’est la
structure de référence habituelle de la zone. Il dessert une population de 430
000 personnes. Très endommagé, il ne peut accueillir des patients dans ses
locaux et en réfère la plupart vers d'autres hôpitaux. 25 tentes ont été mises
en place pour l’accueil des blessés dont 2 pour les actes chirurgicaux. Les
dialyses rénales sont référées vers d’autres hôpitaux.
Environ 700 patients ont
été traités depuis le séisme (soit 200 par jour en moyenne) : des
fractures, des blessures abdominales et à la tête. Un soutien psychologique y
est proposé. Les besoins exprimés concernent : des kits chirurgicaux, du
plâtre, des vêtements chirurgicaux, des anesthésiques, des produits
désinfectants, du matériel médical (seringues, pansements…), des ambulances.
Le "crush
syndrome"
Au lendemain d'un
tremblement de terre, ce syndrome apparaît fréquemment chez les blessés, après
leur dégagement. Il s'agit d'une insuffisance rénale aiguë, causée par
l'écrasement des masses musculaires, endommagées par de graves blessures
internes, qui libèrent alors des quantités massives de toxines dans le sang et
conduisent à une insuffisance rénale. La réponse à ce type de syndrome, fatal
dans un cas sur deux, est la dialyse, soit une reprise de la fonction rénale
par voie artificielle. Trois néphrologues viendront renforcer les équipes.
Contact presse : Isabelle MERNY - 00 33 1 40 21 28 42 ou 00 33 6 76 22 02 79