Choléra au Yémen : le nombre de patients pris en charge par MSF triple en une semaine

Répartition des patients pris en charge par MSF au 17 mai 2017.
Répartition des patients pris en charge par MSF au 17 mai 2017. © MSF

Au 30 mars, les équipes de Médecins Sans Frontières avaient pris en charge plus de 780 patients atteints de choléra dans les gouvernorats d’Amran, Hajjah, Al-Dhale, Taiz et Ibb. Au 17 mai, ce nombre avait triplé pour atteindre le nombre de 2456 cas nécessitant une prise en charge, dans l’un des centres de traitement du choléra mis en place par MSF dans cinq hôpitaux ou dans d’autres structures gérées par les autorités sanitaires et soutenues par MSF.

Depuis le début du conflit au Yémen en mars 2015, de nombreux hôpitaux ont cessé de fonctionner.

Le manque de fonds et le non-paiement des salaires du personnel médical depuis plus de six mois ont encore compliqué l’accès aux soins pour des millions de personnes.

Avec un système de santé yéménite fortement affaibli, MSF craint que les autorités sanitaires ne soient pas en mesure de faire face à l’épidémie.

 

UPDATE

Au 18 mai, le nombre de patients pris en charge par MSF avait encore augmenté, atteignant plus de 3000 :

 

carte-yemen-FR-animee-18mai.gif

Cliquez ici pour afficher la carte en plein écran

Comment fonctionne un centre de traitement du choléra ?

Le choléra est une infection intestinale aiguë très contagieuse, transmise par l’ingestion d’eau contaminée par le bacille du choléra. La contamination est orale, d'origine fécale, et peut se faire par l'ingestion d'eau ou d'aliments souillés.

Les principaux symptômes sont les diarrhées liquides et les vomissements, provoquant une déshydratation sévère et rapide pouvant entrainer la mort. Les jeunes enfants et les personnes âgées sont les plus vulnérables.

Chez la personne atteinte, le développement de la maladie est très rapide, voire fulgurant. Néanmoins, il s'agit d'une maladie facile à traiter.

Centre de traitement du choléra virtuel

Cliquez ici pour accéder à notre minisite présentant le fonctionnement d'un CTC

EN SAVOIR PLUS

► Consulter notre dossier sur la crise au Yémen

Notes

    À lire aussi