Dans la clinique du camp de déplacés de Kalma, MSF a pris en charge 65 personnes, dont la moitié sont des femmes et des enfants.
49 patients grièvement blessés ont dû être évacués et référés vers l'hôpital de Nyala, situé à 17 kilomètres. L'un d'entre eux est décédé à l'hôpital la nuit même.
Les équipes MSF continuent aujourd'hui de fournir des soins aux personnes touchées par cette nouvelle vague de violence.
Ces échanges de tirs arrivent au terme de plusieurs semaines de tension croissante, à l'intérieur et aux alentours du camp de Kalma.
Récemment, près de 6 000 familles ont été déplacées en raison d'importantes inondations et un manque de carburant a entraîné une pénurie d'eau potable. Le camp de Kalma, qui compte 90 000 personnes déplacées, est l'un des plus importants du Darfour.
MSF travaille dans le camp de Kalma depuis mai 2004. L'organisation médicale dirige un service de consultations externes, où elle donne près de 4 500 consultations par mois.
MSF accorde également une attention particulière aux services de santé maternelle et infantile, et gère un centre de santé réservé aux femmes, donnant plus de 200 consultations par jour. Le centre délivre des soins pré et post-natals, fournit une aide à l'accouchement pour les grossesses à haut risque, et réfère les urgences obstétriques.
Les victimes de violences sexuelles sont également prises en charge, et un programme de soins psychiques a été mis en place pour soulager le traumatisme psychologique des réfugiés lié aux conditions de vie difficiles et au conflit. Les équipes MSF répondent également aux besoins urgents des nouveaux arrivants.