Réaction de Prince Alfani, coordinateur médical de MSF Libye :
« C’est une tragédie qui aurait largement pu être évitée si les précédents appels à l’évacuation des centres de détention avaient été entendus.
Au moment de l'attaque, plus de 600 hommes, femmes et enfants vulnérables étaient retenus dans le centre de détention de Tajoura. La veille, nos équipes s’étaient rendues dans la cellule qui a été touchée. Ceux qui ont survécu craignent pour leur vie.
Depuis le début du conflit en avril, ce n'est pas la première fois que les migrants et les réfugiés sont pris au piège des combats et des multiples frappes aériennes sur ou à proximité des centres de détention. Il y a huit semaines, dans ce même centre de détention de Tajoura, des éclats d'obus provenant d’une explosion ont traversé le toit d’un bâtiment où se trouvaient des femmes et des enfants.