« Des enfants trop jeunes pour marcher sont démembrés, éviscérés et tués par l’armée israélienne, c’est la réalité de cette guerre », continue le responsable des urgences.
Ces attaques sont les dernières d'une longue série d'atrocités commises par Israël et soutenues militairement par ses alliés. Le « massacre de la farine », le « massacre des tentes », ou encore le meurtre de travailleurs humanitaires et de leurs familles, l'anéantissement des hôpitaux et du système de santé, n'ont donné lieu qu'à des postures diplomatiques faibles, à des paroles en l’air et à une inaction généralisée.
Le 10 juin, le Conseil de sécurité des Nations unies a voté, à l'initiative des États-Unis, en faveur d'un cessez-le-feu et de l'acheminement sans entrave de l'aide humanitaire. Ce cessez-le-feu ainsi que le déploiement de l’aide humanitaire qui l'accompagne doivent être facilités et mis en œuvre avec effet immédiat.
Contrairement aux communications publiques répétées à outrance par les autorités israéliennes, l'aide humanitaire est profondément entravée dans la bande de Gaza depuis le mois d'octobre. Les blocages répétés de l’aide, le manque de fournitures et d'équipements médicaux essentiels, les retards administratifs des autorités israéliennes pour le montage d'hôpitaux de campagne tuent quotidiennement des civils – hommes, femmes, enfants – dans toute la bande de Gaza.
Israël doit immédiatement mettre un terme à ces massacres. Ses alliés, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni et les États membres de l’Union européenne, doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour contraindre Israël à arrêter ses attaques meurtrières contre les civils et les infrastructures civiles à Gaza.
[1] Utilisée à l’origine dans le jargon militaire, la déconfliction désigne la notification aux militaires de l’emplacement, des activités, des mouvements du personnel humanitaire, afin de les protéger d'attaques, en vertu du droit international humanitaire.