MSF, présente en Géorgie et en Abkhazie, pour la prise en charge de patients atteints de tuberculose résistante, s'apprête à soutenir les hôpitaux géorgiens et mener des évaluations auprès des déplacés ayant fui les combats.
Soutien des hôpitaux géorgiens et premières évaluations
Notre équipe à Tbilisi, la capitale géorgienne, s'apprête à apporter un soutien à différents hôpitaux géorgiens, notamment en médicaments pour les blessés et les brûlés, en accord avec les autorités sanitaires géorgiennes.
Les hôpitaux auraient reçus à ce jour près de 1200 blessés en différentes parties du territoire, pris en charge par les médecins géorgiens.
Des évaluations seront menées dès demain dans les quelques camps de déplacés constitués autour de la ville de Tbilissi. Il y aurait 3 camps dans la ville même, et 5 camps autour de la capitale, de quelques centaines de personnes chacun.
Notre équipe tentera également d'accéder en Ossétie du Sud pour poursuivre les évaluations, mais la zone reste pour le moment inaccessible.
Inquiétudes pour la poursuite des programmes de tuberculose résistante
Le suivi quotidien des patients atteints de tuberculose résistante (MDR TB) est une préoccupation majeure des équipes : une suspension de traitement de quelques jours peut s'avérer dramatique pour les malades.
Pour le moment, les activités dans nos deux programmes de traitement de patients atteints de MDR TB se poursuivent. A Soukhoumi (en Abkhazie), notre équipe est toujours sur place pour soigner les 80 patients suivis à l'hôpital et dans 7 centres ambulatoires.
A Zougdidi (en Géorgie) où près de 120 personnes sont sous traitement, les volontaires MSF ont dû évacuer la ville, mais les équipes locales restent présentes dans les structures de santé et continuent d'assurer les soins. Toutefois, 3 malades auraient quitté l'hôpital, ce qui est très préoccupant pour la continuité de leur traitement. De plus, la maladie étant contagieuse, ils peuvent représenter un risque pour leurs proches.
Chacune des deux équipes de Soukhoumi et Zougdidi dispose actuellement de deux semaines de traitement complet. Dans deux semaines, une molécule (le PAS) va manquer, ce qui risque de poser d'importantes difficultés pour assurer un traitement correct des malades.
10 volontaires MSF et 70 membres du personnel local sont actuellement présents en Géorgie.