Fin mars, l’institut Pasteur confirmait la présence du virus Ebola en Guinée. Début avril, selon le ministère de la Santé, on dénombrait 134 cas suspects, et 84 décès.
Les équipes MSF n’avaient encore jamais été confronté à ce phénomène : une épidémie d’Ebola qui se propage sur plusieurs zones, passant du sud est du pays à Conakry, la capitale. Aujourd’hui, cinq villes sont touchées.
La priorité des équipes médicales est d’isoler les patients, car la transmission se fait par les secrétions corporels d’une personne infectée, notamment la salive, le sang ou les vomissements. La contamination peut avoir lieu même après le décès du malade. Il n'existe ni vaccin, ni traitement pour lutter contre le virus Ebola.
Après une période d’incubation qui peut durer de quelques jours à trois semaines, les symptômes se déclarent : fièvre, extrême faiblesse, vomissements, diarrhée... Et parfois hémorragies internes ou externes.
Les équipes MSF sont présentes dans trois sites en Guinée pour isoler les malades et les personnes de leur entourage qui ont pu être contaminées, et construire ou renforcer de nouvelles structures d’hospitalisation adaptées.
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