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Gaza : un rapport de MSF dénonce la campagne
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Iran : MSF contrainte de quitter Zahedan

MSFcontraint de quitter Zahedan en Iran
MSFcontraint de quitter Zahedan en Iran © Marit Helgerud/MSF

A la demande des autorités, MSF a dû mettre un terme à ses activités de soins dans la ville de Zahedan, capitale de la province du Sistan Balouchistan, au Sud-Est de l’Iran.

Zahedan, capitale de la province du Sistan Balouchistan, est une ville iranienne située à environ 70 kilomètres (20-30 km en ligne directe) de la frontière avec le Pakistan et l'Afghanistan. Depuis 2001, Médecins Sans Frontières apportait des soins gratuits aux réfugiés afghans et aux Iraniens sans ressources via des cliniques situées dans les quartiers les plus pauvres de la ville (Shirabad, Karimabad et Besat).

Depuis plusieurs années, les autorités iraniennes avaient entrepris de renvoyer vers leurs pays les Afghans réfugiés dans la région. De plus, en 2007, le Sistan Balouchistan était devenue une zone interdite aux étrangers pour des raisons de « sécurité intérieure ». MSF y poursuivait ses activités, depuis 2008, grâce à la présence de son personnel local et restait la seule organisation internationale encore « tolérée ».

« Nous avons reçu plusieurs fois des ultimatums des autorités iraniennes nous demandant de quitter la zone. Après négociations, nous avons toujours réussi à repousser de quelques mois cette fermeture, mais la semaine dernière nous n’avions plus d’autre choix que d’arrêter », regrette Karine Gillain, chef de mission à Téhéran.

Chaque mois, plus de 5 000 consultations gratuites en moyenne étaient délivrées par les médecins, infirmiers et sages-femmes MSF dans les deux cliniques qui restaient jusqu’ici en activité, dont une réservée aux soins materno-infantiles. La majorité des patients étaient des femmes et des enfants de familles démunies. « Nous espérons que les structures du ministère de la Santé prendront en charge les patients qui venaient dans nos cliniques, poursuit Karine Gillain, tout comme nous leur référions les cas les plus urgents jusqu’à présent. Mais nous craignons que les plus indigents ne puissent payer leurs soins ou aient peur d’aller se faire soigner ».

Notes

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