Kenya - Visite guidée dans le bidonville de Mathare

Mathare est un des plus gros bidonvilles du Kenya. Situé au Nord est de Nairobi la capitale on estime qu'il sert de refuge à une population estimée entre 300 000 et 450 000 personnes.
 Julie Damond / MSF
<p>Mathare est un des plus gros bidonvilles du Kenya. Situé au Nord-est de Nairobi, la capitale, on estime qu'il sert de refuge à une population estimée entre 300 000 et 450 000 personnes.</p> <p>© Julie Damond / MSF</p>

Mathare est un des plus gros bidonvilles du Kenya. Situé au Nord-est de Nairobi, la capitale, on estime qu'il sert de refuge à une population estimée entre 300 000 et 450 000 personnes.

© Julie Damond / MSF

Fin 2007, la promulgation des résultats des élections nationales va embraser plusieurs régions du pays. Le bidonville de Mathare est alors l'une des zones les plus affectées par cette nouvelle violence.

© Julie Damond / MSF

Présent à Mathare depuis 2001, MSF est connu dans le bidonville pour la « Blue House », où les personnes vivant avec le VIH/sida et la tuberculose peuvent recevoir un traitement.

© Julie Damond / MSF

Près de 3000 personnes atteintes du VIH/sida sont régulièrement suivies à la « Blue House ».  La tuberculose étant l'une des principales infections opportunistes du sida, MSF propose une prise en charge intégrée des patients infectés par ces deux maladies.

© Julie Damond / MSF

Au moment où la tension et les affrontements augmentent dans les rues de Nairobi au début 2008, MSF met immédiatement en place une unité de prise en charge des victimes de violences dans le bidonville de Mathare

© Julie Damond / MSF

MSF décide alors de mettre en place une activité de prise en charge plus durable. Parmi les victimes de violences, un certain nombre d'entre elles sont des personnes agressées sexuellement. Alors que dans les premiers mois de 2008, seulement une dizaine de cas par mois étaient enregistrés, ce sont une trentaine de personnes qui, en octobre 2009, viennent tous les mois recevoir des soins à la suite d'une agression, sexuelle ou physique.

© Julie Damond / MSF

Plus de la moitié des victimes de violences sexuelles reçues dans le programme MSF sont des enfants.

© Julie Damond / MSF

« En près de deux ans d'activités, la plus jeune victime que nous ayons reçu était un bébé âgé de 11 mois, et la plus vieille une femme de 85 ans », explique Mickaël, en charge du projet. Quelques hommes viennent aussi parfois recevoir des soins médicaux.

© Julie Damond / MSF

Après une agression sexuelle, il arrive que certaines personnes aient peur pour leur sécurité. Les équipes de MSF se rendent alors directement à leur domicile pour discuter et amener les victimes à consulter un professionnel de santé.

© Julie Damond / MSF

MSF offre des soins médicaux aux victimes de violences sexuelles. En fonction du statut sérologique de la personne, un traitement prophylactique pour prévenir la transmission du sida ou d'autres maladies sexuellement transmissibles est administré. MSF propose également des vaccins contre le tétanos ou les hépatites.

© Julie Damond / MSF

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Mathare est un des plus gros bidonvilles du Kenya. Situé au Nord-est de Nairobi, la capitale, on estime qu'il sert de refuge à une population estimée entre 300 000 et 450 000 personnes.

© Julie Damond / MSF

Fin 2007, la promulgation des résultats des élections nationales va embraser plusieurs régions du pays. Le bidonville de Mathare est alors l'une des zones les plus affectées par cette nouvelle violence.

© Julie Damond / MSF

Présent à Mathare depuis 2001, MSF est connu dans le bidonville pour la « Blue House », où les personnes vivant avec le VIH/sida et la tuberculose peuvent recevoir un traitement.

© Julie Damond / MSF

Près de 3000 personnes atteintes du VIH/sida sont régulièrement suivies à la « Blue House ».  La tuberculose étant l'une des principales infections opportunistes du sida, MSF propose une prise en charge intégrée des patients infectés par ces deux maladies.

© Julie Damond / MSF

Au moment où la tension et les affrontements augmentent dans les rues de Nairobi au début 2008, MSF met immédiatement en place une unité de prise en charge des victimes de violences dans le bidonville de Mathare

© Julie Damond / MSF

MSF décide alors de mettre en place une activité de prise en charge plus durable. Parmi les victimes de violences, un certain nombre d'entre elles sont des personnes agressées sexuellement. Alors que dans les premiers mois de 2008, seulement une dizaine de cas par mois étaient enregistrés, ce sont une trentaine de personnes qui, en octobre 2009, viennent tous les mois recevoir des soins à la suite d'une agression, sexuelle ou physique.

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Plus de la moitié des victimes de violences sexuelles reçues dans le programme MSF sont des enfants.

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« En près de deux ans d'activités, la plus jeune victime que nous ayons reçu était un bébé âgé de 11 mois, et la plus vieille une femme de 85 ans », explique Mickaël, en charge du projet. Quelques hommes viennent aussi parfois recevoir des soins médicaux.

© Julie Damond / MSF

Après une agression sexuelle, il arrive que certaines personnes aient peur pour leur sécurité. Les équipes de MSF se rendent alors directement à leur domicile pour discuter et amener les victimes à consulter un professionnel de santé.

© Julie Damond / MSF

MSF offre des soins médicaux aux victimes de violences sexuelles. En fonction du statut sérologique de la personne, un traitement prophylactique pour prévenir la transmission du sida ou d'autres maladies sexuellement transmissibles est administré. MSF propose également des vaccins contre le tétanos ou les hépatites.

© Julie Damond / MSF

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Notes

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