« Ces personnes sont vulnérables, il y a parmi elles des survivantes de la torture ou de violences sexuelles, des enfants et des femmes enceintes, explique Georgina Brown, coordinatrice de projet MSF en Lituanie et en Lettonie. Nos équipes sont témoins de la dégradation de leur santé mentale et physique, et cette détention prolongée risque d'ajouter de nouveaux traumatismes à leurs vulnérabilités. »
Les détenus de ces deux centres sont hautement surveillés, notamment à l’aide de caméras, et leurs téléphones leur ont été confisqués, ce qui limite les communications avec l’extérieur. « C’est comme une prison, mais ils ne savent pas ce qu’ils ont fait de mal et ils ne connaissent pas leur date de sortie. Certains sont enfermés comme cela depuis huit mois, ils vivent un cauchemar », poursuit Georgina Brown.