Dans le nord-est de la Syrie, MSF répond à l'épidémie en partenariat avec les autorités sanitaires locales, notamment en apportant son soutien à une unité de traitement du choléra à Raqqa. « Je suis venue à Raqqa pour rendre visite à mon fils il y a quelques jours, puis je me suis retrouvée ici, raconte Fatina. J'ai d'abord été admise à l'hôpital national de Raqqa. Puis, mon état s'est aggravé. Je souffrais de maux de tête sévères, de diarrhée et de vomissements incontrôlables quand je suis arrivée au centre de traitement MSF. Je ne sais pas pourquoi je suis tombée si malade, mais j'avais l'impression de mourir. » Depuis la déclaration de l'épidémie de choléra en septembre, MSF a traité plus de 3 000 cas suspects de choléra dans le nord-est du pays.
MSF soutient également une autre UTC dans la région d’Idlib, et deux autres à Afrin et Al-Bab, au nord d'Alep, en partenariat avec l'organisation Al-Ameen. « Au début, je pensais que c'était juste une infection intestinale normale, mais en quelques heures, mes vomissements et ma diarrhée ont empiré, j'ai failli m'évanouir et ma tension a soudainement chuté, explique Alaa Hassan, hospitalisée dans un centre de traitement MSF de la région d’Idlib. J'ai entendu parler de la propagation du choléra en Syrie, mais je ne m'attendais pas à l'attraper et à souffrir de symptômes aussi graves. » La jeune femme a finalement pu sortir deux jours après son entrée dans l’unité de traitement.