« Dans les zones difficilement accessibles, une augmentation du prix du riz est aussi déjà constatée, ce qui peut entraîner une aggravation de la situation alimentaire si rien n’est fait, conclut Joaquin Noterdaeme. La montée et la stagnation des eaux nous font craindre des flambées épidémiques de paludisme dans les semaines à venir. De plus, on nous rapporte déjà une augmentation du nombre de cas de diarrhées et d’infections respiratoires. » Les conséquences médicales de ces inondations et des nombreuses destructions sont déjà tangibles.
Les évaluations se poursuivent dans les zones les plus éloignées et le détail des activités reste à définir. MSF oriente sa réponse vers un soutien médical aux zones sinistrées, en coordination avec les autres organisations présentes sur place. Une arrivée de médicaments et de matériel supplémentaire est prévue dans les prochains jours.