Après avoir installé la station, l’équipe s’est concentrée sur les réglages de lancement, comme l’ajustement du traitement au chlore par exemple mais surtout sur la formation du staff à l’utilisation de l’Aquaforce. Elle a également dû faire face à quelques désagréments techniques concernant notamment des dysfonctionnements dus au transport de la machine en avion. « Les joints qui entouraient l’un des deux modules de filtrations se sont abimés pendant le voyage. Nous avons dû l’ouvrir pour refixer les joints. Afin d’éviter cela, dans la version 2 de l’ « Aquaforce 15000 », les modules d’ultrafiltration seront plus petits et entreront à la verticale dans l’avion », précise Rym.
Une fois que l’eau est produite, elle est acheminée vers le camp de réfugiés par trois camions citernes de 15m3 qui font chacun deux allers-retours par jour. Un tank de 20m3 a également été mis en place pour alimenter les populations locales. « En l’espace de quatre mois, l’ « Aquaforce 15 000 » a produit plus de six millions de litres d’eau. Etant donné que l’épidémie de choléra est à présent endiguée et que des solutions plus pérennes sont mises en place pour continuer à fournir de l’eau à la population, la station est retournée à la Fondation Veolia qui va l’utiliser pour former des volontaires Veolia à son utilisation. Une seconde version, intégrant les améliorations suggérées suite à ce premier déploiement, est en cours de fabrication. Elle nous permettra d’être réactif et d’offrir rapidement de l’eau de qualité en quantité suffisante à ceux qui en ont besoin », conclue Rym.