Niger : chimioprévention du paludisme saisonnier, protéger les enfants

Hôpital du district de Madaoua. D’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) le paludisme tue chaque année 660 000 personnes dont 90% en Afrique. Les principales victimes de la maladie sont les enfants de moins de cinq ans et les femmes encei
<p>Hôpital du district de Madaoua. D’après l’<a href="http://www.who.int/fr/" target="_blank">Organisation mondiale de la Santé </a>(OMS), le <a href="https://www.msf.fr/activites/paludisme" target="_self">paludisme</a> tue chaque année 660 000 personnes, dont 90% en Afrique. Les principales victimes de la maladie sont les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes.</p> © Juan Carlos Tomasi/MSF

Hôpital du district de Madaoua. D’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le paludisme tue chaque année 660 000 personnes, dont 90% en Afrique. Les principales victimes de la maladie sont les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes.

Test rapide du paludisme, Centre de santé de Madaoua. Au cours des dernières années, la lutte contre le paludisme a connu des avancées majeures : les tests de diagnostic rapide et les thérapies combinées à base d’artémisinine (ACT) sont très efficaces et à très bas coût. Cependant, de nombreux malades n’ont toujours pas accès au diagnostic et au traitement.

 

3ème tournée de chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS) à Tounfafi, district de Madaoua. La CPS, nouvelle méthode préventive, a été recommandée par l’OMS pour les pays dont la plupart des cas de paludisme se concentrent sur quelques mois de l’année, comme au Niger.

Inondations dans le sud du Niger. Au Niger, la majorité des cas de paludisme surviennent entre juillet et octobre, pendant la saison des  pluies, lorsque les moustiques prolifèrent dans les eaux stagnantes, augmentant ainsi de façon exponentielle le risque de contracter la maladie.
 

Tounfafi, district de Madaoua. Les résultats de la CPS ont déjà faits leurs preuves dans des pays comme le Mali (diminution de 66 % des consultations des cas de paludisme simple).  En 2013, MSF et le ministère de la Santé ont mis en œuvre pour la 1ère fois au Niger la CPS. Plus de 206 000 enfants ont pu en bénéficier.

CPS à Tounfafi, dans le district de Madaoua. La stratégie consiste en l’administration d’un cycle complet de traitement antipaludique aux enfants de 3 à 59 mois pendant le pic saisonnier. Durant ces quatre mois, les enfants prennent trois tablettes d’amodiaquine et une de sulfadoxine/piryméthamine pendant trois jours à raison d’une fois par mois.
 

CPS à Tounfafi, dans le district de Madaoua. La CPS a été mise en œuvre  dans 1 045 villages des régions de Maradi, Tahoua et Zinder. Plus de 2 000 agents communautaires ont sensibilisé la population sur l’importance de se protéger contre la maladie, et se sont assurés que les enfants recevaient bien les 12 doses nécessaires.
 

Le village de Tounfafi est l’un des sites où la CPS a été mise en œuvre dans le district de Madaoua. Tous les mois durant la saison des pluies, la population a été mobilisée pour amener les enfants à recevoir leurs doses de CPS.
 

À Tounfafi, l’état nutritionnel de l’enfant est évalué avant de lui administrer la CPS : si l’enfant souffre de malnutrition aiguë sévère, il est référé au programme nutritionnel de MSF. Les enfants sont également testés s’ils présentent des symptômes du paludisme. Si l’enfant est malade, il est immédiatement traité.

CPS à Tounfafi,  dans le district de Madaoua, au Niger. Mariana Assoumane est l’une des femmes amenant ses enfants de moins de 5 ans au site de distribution. « On nous a dit de venir chercher le médicament pour la prévention du paludisme. Nous avons réalisé l’importance de ce traitement. C’est pourquoi il y a tellement de gens qui viennent le chercher ».

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Hôpital du district de Madaoua. D’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le paludisme tue chaque année 660 000 personnes, dont 90% en Afrique. Les principales victimes de la maladie sont les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes.

Test rapide du paludisme, Centre de santé de Madaoua. Au cours des dernières années, la lutte contre le paludisme a connu des avancées majeures : les tests de diagnostic rapide et les thérapies combinées à base d’artémisinine (ACT) sont très efficaces et à très bas coût. Cependant, de nombreux malades n’ont toujours pas accès au diagnostic et au traitement.

 

3ème tournée de chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS) à Tounfafi, district de Madaoua. La CPS, nouvelle méthode préventive, a été recommandée par l’OMS pour les pays dont la plupart des cas de paludisme se concentrent sur quelques mois de l’année, comme au Niger.

Inondations dans le sud du Niger. Au Niger, la majorité des cas de paludisme surviennent entre juillet et octobre, pendant la saison des  pluies, lorsque les moustiques prolifèrent dans les eaux stagnantes, augmentant ainsi de façon exponentielle le risque de contracter la maladie.
 

Tounfafi, district de Madaoua. Les résultats de la CPS ont déjà faits leurs preuves dans des pays comme le Mali (diminution de 66 % des consultations des cas de paludisme simple).  En 2013, MSF et le ministère de la Santé ont mis en œuvre pour la 1ère fois au Niger la CPS. Plus de 206 000 enfants ont pu en bénéficier.

CPS à Tounfafi, dans le district de Madaoua. La stratégie consiste en l’administration d’un cycle complet de traitement antipaludique aux enfants de 3 à 59 mois pendant le pic saisonnier. Durant ces quatre mois, les enfants prennent trois tablettes d’amodiaquine et une de sulfadoxine/piryméthamine pendant trois jours à raison d’une fois par mois.
 

CPS à Tounfafi, dans le district de Madaoua. La CPS a été mise en œuvre  dans 1 045 villages des régions de Maradi, Tahoua et Zinder. Plus de 2 000 agents communautaires ont sensibilisé la population sur l’importance de se protéger contre la maladie, et se sont assurés que les enfants recevaient bien les 12 doses nécessaires.
 

Le village de Tounfafi est l’un des sites où la CPS a été mise en œuvre dans le district de Madaoua. Tous les mois durant la saison des pluies, la population a été mobilisée pour amener les enfants à recevoir leurs doses de CPS.
 

À Tounfafi, l’état nutritionnel de l’enfant est évalué avant de lui administrer la CPS : si l’enfant souffre de malnutrition aiguë sévère, il est référé au programme nutritionnel de MSF. Les enfants sont également testés s’ils présentent des symptômes du paludisme. Si l’enfant est malade, il est immédiatement traité.

CPS à Tounfafi,  dans le district de Madaoua, au Niger. Mariana Assoumane est l’une des femmes amenant ses enfants de moins de 5 ans au site de distribution. « On nous a dit de venir chercher le médicament pour la prévention du paludisme. Nous avons réalisé l’importance de ce traitement. C’est pourquoi il y a tellement de gens qui viennent le chercher ».

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