RD Congo - Le choléra se propage dans plusieurs villes du Katanga

Une équipe MSF soutient le Centre de traitement du choléra du quartier de Kenya. Un autre centre a été ouvert à Katuga
Une équipe MSF soutient le Centre de traitement du choléra du quartier de Kenya. Un autre centre a été ouvert à Katuga © Bertrand Perrochet /MSF

Les foyers de choléra se multiplient dans plusieurs villes du Katanga, province minière du sud-est de la République Démocratique du Congo (RDC). A Lubumbashi et à Likasi, les équipes d’urgence de MSF ont participé à améliorer les conditions de prise en charge dans les centres de traitement.


Depuis début janvier, plus de 1.700 personnes ont été touchées par le choléra dans les villes de Lubumbashi, Bukama et Likasi, dans la province du Katanga. Toutes sont issues des quartiers pauvres où les mauvaises conditions d'hygiène et la forte densité de population favorisent la flambée de cette maladie extrêmement contagieuse. En l'espace de quelques jours, les hôpitaux généraux de référence du quartier Kenya de Lubumbashi et de la ville de Likasi ont été complètement débordés par le nombre de malades.

Tout en renforçant le centre de traitement du choléra de Lubumbashi, les logisticiens de l'équipe d'urgence de MSF se sont attelés à la construction d'un second centre, dans un autre quartier de cette grande ville de 1,3 million d’habitants.

A Likasi, une ville de plus de 300.000 personnes, une seconde équipe MSF s’est retrouvée face à une situation similaire: des patients en grand nombre, soignés dans de mauvaises conditions, dans un hôpital n'ayant pas les capacités logistiques pour les traiter correctement. "A notre arrivée, plus de 60 nouveaux malades arrivaient chaque jour, explique Bertrand Perrochet, coordinateur de l’équipe d’urgence de MSF , pour un centre d'une capacité de 35 personnes. La place et les lits manquaient, mais aussi l'apport en eau pour la désinfection à l'eau chlorée ou encore les réserves de sels de réhydratation. Les conditions d’hygiène étaient catastrophiques." MSF a ainsi mis en place une structure temporaire pour traiter les malades et ainsi désengorger l'hôpital de Likasi. Le travail de l’équipe a permis d’améliorer les conditions d'hygiène ainsi que l’approvisionnement en eau. Depuis jeudi dernier, 170 patients ont déjà été traités.

 

 

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