Reportage dans les villages isolés dans le sud du delta

Les équipes MSF se déplacent avec des petits bateaux le matériel qui peut être chargé est limité. « Le dilemme qui se pose à nous est soit de couvrir rapidement les besoins de la population la plus accessible soit de ne donner qu’une petite part
<p>Les équipes MSF se déplacent avec des petits bateaux, le matériel qui peut être chargé est limité. « Le dilemme qui se pose à nous est soit de couvrir rapidement les besoins de la population la plus accessible, soit de ne donner qu’une petite partie au plus grand  nombre de personnes possible » explique Vincent Hoedt, l’un des coordinateurs MSF de cette urgence. <br />Photo: Michel Peremans/MSF</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p>

Les équipes MSF se déplacent avec des petits bateaux, le matériel qui peut être chargé est limité. « Le dilemme qui se pose à nous est soit de couvrir rapidement les besoins de la population la plus accessible, soit de ne donner qu’une petite partie au plus grand  nombre de personnes possible » explique Vincent Hoedt, l’un des coordinateurs MSF de cette urgence.
Photo: Michel Peremans/MSF

 

 

 

Des villages ont été radicalement rayés de la carte et les survivants vivent dans des conditions extrêmement difficiles. Quand l’équipe MSF arrive, une partie assure les soins médicaux et une autre évalue les besoins en nourriture, en abris et l’accès à l’eau potable et distribue sacs de riz, conserves de poisson, bâches plastiques, récipients pour l’eau, ect.

Photo: Michel Peremans

Cette photo a été prise par une de nos équipes dans un village au sud de Labutta. Quand le village a été inondé, 56 personnes ont grimpé sur le toit du centre de santé. Leur poids et la violence des flots ont détruit le bâtiment. Presque tout le monde a été noyé.

Récit d'un habitant: "J'ai grimpé sur une pile de foin, avec ma femme et mes deux enfants. Mais le tas s’est effondré, ma femme et un de mes enfants ont disparu dans l’eau. J'ai été emporté par le courant, avec ma fille de quatre ans. Nous étions frappés par des arbres, des maisons, ect. Au bout d’une demi-heure, j'ai lâché ma fille."
Photo: Michel Peremans/MSF

Dans de nombreux endroits du delta, les mares, les puits et autres sources ont été remplis d’eau salée et de boue. Les villageois ont perdu presque tous les récipients qui leur servaient à recueillir et conserver l’eau. Les équipes MSF ont jusqu’à aujourd’hui distribué environ 40 000 seaux et jerrycans et ont commencé à nettoyer les mares dans des dizaines de villages.

La réactivité a été assurée par le personnel birman qui travaillait déjà pour MSF avant le cyclone et un recrutement d’urgence a été lancé rapidement. Depuis la deuxième semaine qui a suivi le cyclone, MSF a formé plus de 20 médecins, 10 infirmières, 30 spécialistes du traitement de l’eau et logisticiens à Rangoun.
Photo: Michel Peremans/MSF

 

La difficulté de cette opération est là: le delta est une zone immense, composée d’une multitude de petits villages dispersés et difficilement accessibles. La dernière partie- distribuer de l’aide directement aux villageois, dans les zones les plus isolées- mobilise beaucoup de personnes et prend du temps.
Photo: Michel Peremans/MSF

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Les équipes MSF se déplacent avec des petits bateaux, le matériel qui peut être chargé est limité. « Le dilemme qui se pose à nous est soit de couvrir rapidement les besoins de la population la plus accessible, soit de ne donner qu’une petite partie au plus grand  nombre de personnes possible » explique Vincent Hoedt, l’un des coordinateurs MSF de cette urgence.
Photo: Michel Peremans/MSF

 

 

 

Des villages ont été radicalement rayés de la carte et les survivants vivent dans des conditions extrêmement difficiles. Quand l’équipe MSF arrive, une partie assure les soins médicaux et une autre évalue les besoins en nourriture, en abris et l’accès à l’eau potable et distribue sacs de riz, conserves de poisson, bâches plastiques, récipients pour l’eau, ect.

Photo: Michel Peremans

Cette photo a été prise par une de nos équipes dans un village au sud de Labutta. Quand le village a été inondé, 56 personnes ont grimpé sur le toit du centre de santé. Leur poids et la violence des flots ont détruit le bâtiment. Presque tout le monde a été noyé.

Récit d'un habitant: "J'ai grimpé sur une pile de foin, avec ma femme et mes deux enfants. Mais le tas s’est effondré, ma femme et un de mes enfants ont disparu dans l’eau. J'ai été emporté par le courant, avec ma fille de quatre ans. Nous étions frappés par des arbres, des maisons, ect. Au bout d’une demi-heure, j'ai lâché ma fille."
Photo: Michel Peremans/MSF

Dans de nombreux endroits du delta, les mares, les puits et autres sources ont été remplis d’eau salée et de boue. Les villageois ont perdu presque tous les récipients qui leur servaient à recueillir et conserver l’eau. Les équipes MSF ont jusqu’à aujourd’hui distribué environ 40 000 seaux et jerrycans et ont commencé à nettoyer les mares dans des dizaines de villages.

La réactivité a été assurée par le personnel birman qui travaillait déjà pour MSF avant le cyclone et un recrutement d’urgence a été lancé rapidement. Depuis la deuxième semaine qui a suivi le cyclone, MSF a formé plus de 20 médecins, 10 infirmières, 30 spécialistes du traitement de l’eau et logisticiens à Rangoun.
Photo: Michel Peremans/MSF

 

La difficulté de cette opération est là: le delta est une zone immense, composée d’une multitude de petits villages dispersés et difficilement accessibles. La dernière partie- distribuer de l’aide directement aux villageois, dans les zones les plus isolées- mobilise beaucoup de personnes et prend du temps.
Photo: Michel Peremans/MSF

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Notes

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