A l\'occasion de la coupe du monde de football qui se déroule en Afrique du Sud, MSF rappelle que plus d\'un million de personnes meurent toujours du sida chaque année en Afrique subsaharienne.
L'Afrique du Sud, qui accueille pour la première fois la coupe du monde de football, est au cœur de l'actualité. Pour MSF, c'est l'occasion d'aborder l'un des problèmes majeurs de santé du pays et de la sous-région d'Afrique australe, la pandémie de VIH/sida. En Afrique du Sud, près de 5,5 millions de personnes seraient infectées par le virus du sida, selon les estimations de l'ONU. Comme dans d'autres pays, la lutte contre le sida est menacée par le désengagement politique et financier des principaux bailleurs de fonds.
En effet, après plus de dix ans d'une importante mobilisation politique et financière, la volonté politique marque le pas. Les bailleurs de fonds tentent de plafonner et réduire leurs dépenses. Sur les terrains d'intervention de MSF, ce désengagement se traduit par exemple par des ruptures de médicaments antirétroviraux disponibles.
Dans la lutte contre le sida, c'est une deuxième mi-temps décisive qui se joue aujourd'hui ! En près de 10 ans, plus de 4 millions de personnes ont pu avoir accès à un traitement antirétroviral. D'incroyables progrès ont été réalisés pour mettre en place des programmes efficaces de lutte contre la maladie. Les efforts doivent se poursuivre pour les 9 millions de personnes toujours en attente de traitement. Faut-il donc le rappeler ? Le sida est une cause majeure de mortalité dans le monde, responsable chaque année du décès de 1,4 million de personnes, rien qu'en Afrique sub-saharienne.
MSF gère 47 projets de prise en charge du VIH/sida dans 20 pays : l'Afrique du Sud mais aussi le Swaziland, le Zimbabwe, le Malawi, le Kenya...
Toutes sections de MSF confondues, 155 000 patients sont sous traitement antirétroviral, dont 13 600 enfants de moins de 15 ans, soit 8,8% des patients.
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