Depuis le 19 septembre, avec l'intensification des combats dans la capitale somalienne, le nombre des admissions de blessés civils à l'hôpital de MSF de Daynile, en périphérie de Mogadiscio, a sensiblement augmenté.
Parmi les 65 patients admis au service des urgences depuis vendredi, 53 d'entre eux souffraient de graves blessures de guerre, causées par des tirs de mortier ou des balles.
Les patients présentaient des blessures à la tête, à l'abdomen ou à la poitrine. Nombre d'entre eux nécessitaient une intervention chirurgicale sans délai. On dénombre parmi les blessés 13 femmes et 12 enfants âgés de moins de 16 ans.
Après une légère baisse du nombre d'admissions à l'hôpital de Daynile, en juillet et en août dernier, le pic actuel correspond à l'intensification des combats dans les zones résidentielles les plus peuplées de Mogadiscio.
L'hôpital de Daynile a pris en charge 3 700 personnes souffrant de blessures traumatiques, depuis début 2008. Plus de la moitié d'entre elles sont des femmes ou des enfants de moins de 14 ans, avec 50% des patients traités pour des blessures causées par les combats.