Giir supervise une équipe de huit techniciens au sein du laboratoire de Juba, où les échantillons sont acheminés pour réaliser les tests. « Au début, il n'y avait pas de procédure mise en place, ce qui rendait le travail très difficile. Tout le monde avait peur et c'était particulièrement stressant. Aujourd'hui, on a les résultats en 24 heures alors qu'avant, cela prenait deux à trois jours, voire plus », confie le microbiologiste de 29 ans.
Malgré les améliorations des procédures au sein du Laboratoire national de santé publique de Juba, la capacité de dépistage est encore très limitée dans la capitale et le reste du pays. Les transmissions du virus au sein des communautés sont toujours très préoccupantes.