A la fin de la guerre, en 1973, lorsque les Américains vaincus ont retiré leurs troupes, les communistes ont pris le pouvoir au Vietnam, puis deux ans plus tard au Laos. Plusieurs centaines de milliers de Hmongs se sont alors réfugiés en
Thaïlande avant d'être accueillis dans des pays tiers - notamment aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et en
France, tandis que certains ont continué à se battre avec l'espoir d'établir une nation souveraine Hmong.
Que reste-t-il aujourd'hui de ces résistants anticommunistes qui n'ont reçu quasiment aucun soutien extérieur depuis plus de trente ans ? Probablement pas grand chose, mais ces anciens combattants et leur descendance se retrouvent pris au piège dans les jungles (principalement aux alentours de la zone spéciale de Xaisomboune et de Borikamxai), victimes des attaques perpétuelles des soldats laotiens. Depuis longtemps, ils souhaitent poser les armes et avoir une vie normale, mais sont convaincus que le gouvernement laotien sera sans pitié à leur égard. Certains prennent donc le risque de sortir de la jungle afin de se réfugier en Thaïlande dans l'espoir d'une vie meilleure. Ceux qui y parviennent n'ont qu'un but : surtout de pas être renvoyé au Laos.
Dossier spécial exil des Hmongs du Laos en ThailandeRetrouvez notre dossier spécial rassemblant toutes les informations relatives à nos activités auprès de la communauté Hmong en Thailande.