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Gaza : un rapport de MSF dénonce la campagne
de destruction totale menée par Israël

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La population civile victime d’attaques dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire

Clinique mobile à Cib dans l'Ouest de la Côte d'Ivoire.
Clinique mobile à Cib, dans l'Ouest de la Côte d'Ivoire. © Brigitte Breuillac/MSF

MSF est toujours présente dans cette région où sévit la violence pour répondre aux besoins de santé.

Alors que la situation dans les grandes villes de Côte d’Ivoire s’est apaisée, la violence se poursuit dans plusieurs zones rurales du Sud-Ouest du pays où la population civile est prise pour cible. Dans cette région, MSF prend toujours en charge des victimes de violence et dans plusieurs zones, le déplacement des populations est sévèrement entravé par l’insécurité, ce qui a pour effet de réduire l’accès aux soins de santé.

Une attaque perpétrée à Zriglo la semaine dernière fait suite à d’autres actes de violence commis dans le Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire. Au moins seize civils ont été tués lors de l’attaque de ce village situé au sud de Taï, dans la nuit du 15 septembre. Au moins 50 maisons ont été brûlées et la majeure partie de la population s’est enfuie dans la forêt.

« Quelques heures après en avoir été informée, une de nos équipes a réussi à aller à Zriglo où elle a vu des morts et des maisons incendiées car les habitants, y compris les blessés, avaient pris la fuite, » note Tara Newell, chef de mission MSF. Quelques blessés ont réussi à aller jusqu’à la clinique MSF dans la ville voisine de Taï, durant le week-end.

Au cours des derniers mois, les équipes MSF présentes dans le Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire ont été témoins d’actes de violence armée. Les équipes continuent de traiter des civils, victimes de blessures de balle ou de coups de machette ainsi que des victimes de violence sexuelle.

« De nombreux incidents ne sont pas connus ou ne sont rapportés que plusieurs jours après quand nous prenons en charge les blessés qui ont réussi à arriver dans nos centres de soins, observe Tara Newell. Le nombre restreint d’acteurs humanitaires présents dans cette région contribue à ce phénomène. »

L’accès aux centres de soins reste difficile car la population est continuellement restreinte dans ses déplacements par des barrages officiels ou sauvages et des contrôles armés. Agressions physiques, braquages ainsi que taxations illégales et détentions sont fréquents et entravent les déplacements de la population. Des dizaines de milliers de réfugiés se trouvent toujours au Liberia et d’autres dizaines milliers de personnes seraient toujours déplacées à l’intérieur même de la Côte d’Ivoire, de peur de revenir sur leur lieu d’origine en raison de l’insécurité et de la violence.

MSF est préoccupée par la violence actuelle dans le Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire alors que des élections doivent se tenir bientôt au Liberia voisin et en Côte d’Ivoire. Il est essentiel que les civils et l’accès aux soins de santé soient respectés.

MSF dans le Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire :
Des équipes mobiles MSF  interviennent autour des villes de Tabou et Taï. Des équipes MSF travaillent aussi  dans les hôpitaux de Duekoué et Guiglo, dispensent des soins de santé dans les camps de déplacés à Duekoué et Guiglo et apportent un soutien à plusieurs centres de santé de la région ainsi qu’à l’hôpital de Bloléquin
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Notes

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