Notre intervention
Médecins Sans frontières collabore étroitement avec le ministère de la Santé pour fournir gratuitement des soins de santé primaire à la communauté locale, aux déplacés et aux réfugiés, et répondre aux urgences.
Les équipes de Médecins Sans Frontières travaillent dans le principal centre de santé maternelle et infantile de la ville de Diffa, dans l’hôpital de district de la ville de Nguigmi et dans plusieurs centres de santé des districts de Diffa et Nguigmi.
Après les attaques perpétrées par Boko Haram le 3 juin 2016 à Bosso, l’association a déployé des cliniques mobiles dans la ville de Diffa pour répondre aux besoins des nouveaux déplacés. Les équipes ont également offert une assistance médicale et humanitaire sur le site de Gari Wanzam et à Kintchandi, où des dizaines de milliers de personnes s’étaient réfugiées après les attaques.
Par ailleurs, 100 travailleurs communautaires ont été formés pour identifier les symptômes de problèmes psychologiques, en particulier chez les jeunes. Cela a permis d’augmenter le nombre d'enfants et d’adolescents traumatisés qui ont pu être pris en charge.
A Maïné Soroa, l’association a démarré en 2017 un programme dans l’hôpital de référence et offre des soins de santé primaire dans des zones difficilement accessibles au Niger, ainsi que de l’autre côté de la frontière, au Nigeria, grâce à des cliniques mobiles et à la formation et l’appui d’un réseau d’agents communautaires. En 2019, suite à la détérioration du contexte sécuritaire, MSF est contrainte de quitter Maïné Soroa, où elle apportait un soutien à la salle des urgences, aux services de pédiatrie, de médecine interne ainsi qu’à la prise en charge des enfants souffrant de malnutrition aigüe.