Pauline Joyaux, coordinatrice de projet MSF, témoigne « Les conditions de vie des personnes exilées aujourd'hui sont très difficiles et elles sont empirées par la politique menée par l'État. Notamment une politique de harcèlement policier, donc de lutte contre les points de fixation par l'Etat. C'est à dire qu'il y a des convois d'expulsions qui sont envoyés sur chaque lieu de vie toutes les 24 à 48 h, qui demandent aux personnes de se déplacer et à cette occasion, il y a des saisies de matériel, d'effets personnels, mais aussi des tentes, des couvertures, des personnes. »
Actuellement, entre 400 et 600 personnes sont présentes à Calais. L'équipe de MSF se déplace dans leurs lieux de vie pour les aider à surmonter les obstacles d’accès aux soins, les sensibiliser aux questions de santé mentale et identifier les cas les plus vulnérables.