De nombreux habitants de la région de Kiev n’ont pas souhaité ou n’ont pas pu partir lorsque la guerre a commencé à la fin du mois de février. La plupart sont des personnes âgées ou atteintes de maladies chroniques. Pendant des semaines, elles ont été livrées à elles-mêmes. Elles ont vécu sous les bombardements et au cœur de combats incessants, alors qu’elles ne pouvaient accéder à aucun soin. Certaines présentent des séquelles psychologiques qui nécessitent une prise en charge, quand d’autres doivent reprendre leur traitement, contre le diabète par exemple, interrompu à cause de la guerre. Ce sont aujourd’hui ces populations que MSF cherche à soutenir en déployant des cliniques mobiles.