À Berehove, les psychologues de MSF travaillent avec des enfants qui ont été évacués des zones de conflit. En un mois et demi, 375 enfants ont ainsi participé à des séances de santé mentale en groupe ou individuellement. Ces enfants présentent notamment de l'anxiété, une faible estime de soi, des crises de panique et du chagrin. « Beaucoup ont du mal à dormir, certains ont commencé à bégayer, d’autres mouillent leur lit », explique Kucheriaviy Valerii, psychologue MSF à Berehove. Pour les aider à faire face, les psychologues MSF mettent en place différentes pratiques, comme des ateliers de découpage, qui les aident à se calmer et à se concentrer.
« Il faudrait une augmentation urgente des services de santé mentale à travers le pays, conclut Oksana Vykhivska. Les autorités nationales et les organisations non gouvernementales doivent veiller à ce que la réponse aux besoins en santé mentale et les ressources qui la sous-tendent atteignent les personnes les plus vulnérables, en particulier dans les zones rurales, où les gens sont souvent isolés. »