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Gaza : un rapport de MSF dénonce la campagne
de destruction totale menée par Israël

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Le camp de déplacés de Chamakor accueille des personnes ayant fui la violence de Mossoul. Ces déplacés attendent une consultation médicale dans le centre de santé MSF du camp.
© Giulio Piscitelli
Opération

Irak : assistance aux réfugiés et déplacés

Fermée

1 janvier 2024

Entre 2013 et 2020, Médecins Sans Frontières offrait une assistance médicale aux déplacés dans les gouvernorats d’Erbil et de Ninive en Irak.

Les équipes de Médecins Sans Frontières ont offert des soins de santé mentale et prenaient en charge les maladies chroniques des déplacés irakiens.

Joëlle Vernet est psychiatre. À l’hôpital de Qayyarah, au sud de Mossoul, en Irak, elle a été chargée de mettre en place une consultation de santé mentale. Elle témoigne des enjeux de sa mission en avril 2017.

Pourquoi Médecins Sans Frontières intervenait ?

Médecins Sans Frontières a ouvert en 2013 un programme d’aide aux populations réfugiées dans le gouvernorat d’Erbil, suite à l’arrivée de 40 000 Syriens fuyant la guerre dans leur pays. En 2014, près de deux millions d’Irakiens ont été déplacés à cause du conflit dans les provinces d’Anbar et de Ninive, et de l’avancée du groupe État islamique. Avec près de 100 000 réfugiés syriens et l’arrivée de quelques 200 000 déplacés irakiens, le système de santé de la province d’Erbil ne pouvait plus répondre aux besoins médicaux de ces populations. Fin 2016, l’offensive de Mossoul force la population à fuir massivement et à s’installer dans des camps de déplacés dans les gouvernorats d’Erbil et de Ninive, avec un accès aux soins de santé restreint. 

Entre 2016 et 2018, suite à la reprise des villes de Falloujah et de Ramadi, les équipes de Médecins Sans Frontières ont développé des activités d’assistance aux populations, notamment dans plusieurs camps de déplacés de la région d’Al Anbar, jusqu’ici inaccessibles pour des raisons de sécurité.

Notre intervention

Médecins Sans Frontières travaillait dans les camps de personnes déplacées des gouvernorats d’Erbil et de Ninive et offrait des soins de santé mentale, ainsi que la prise en charge de maladies chroniques. 

Les personnes déplacées souffrent de dépression sévère, d’anxiété ou de réactions au stress aiguës ou peuvent présenter des syndromes de stress post-traumatique. Les équipes de Médecins Sans Frontières offraient également des consultations à des patients qui, avant leur exil, étaient atteints de maladies comme l’épilepsie ou les psychoses. 

Pour les personnes atteintes de maladies chroniques, comme l’hypertension ou le diabète, Médecins Sans Frontières proposait un suivi et une prise en charge. 

Avec la reprise de Mossoul, en juillet 2017, par les forces irakiennes soutenues par la coalition internationale, des personnes déplacées ont commencé à quitter les camps et certains d’entre eux ont fermé.

L'histoire de Rim, déplacée de Mossoul

En juin 2014, le groupe État islamique s'est emparé de Mossoul. Le mari de Rim était policier dans la ville. Il a dû arrêter de travailler lorsque la ville a été prise par l’EI. Ils étaient menacés presque chaque jour. Deux ans plus tard, Rim a réussi à partir avec sa famille. Elle raconte ses deux années traumatisantes.

 

Retour sur Mossoul

 

Notes