L’année dernière, les affrontements à Kunduz ont touché un très grand nombre de personnes, grièvement blessées par des explosions de bombes, des éclats d’obus ou par balles. Les patients ont aujourd’hui besoin de soins chirurgicaux spécialisés.
Ce nouvel hôpital est le seul centre de traumatologie de ce type dans le Nord de l’Afghanistan. Il est équipé d’un service d’urgences, de deux salles d'opération, d'une unité de radiologie et de laboratoires. Les services d’hospitalisation pour les hommes et les femmes sont séparés.
Les services de MSF sont gratuits pour toutes les personnes blessées à la suite de violences ou d’un accident.
« Nous ne collons pas d’étiquettes, sauf celle de "patient", déclare le Dr Dorian Job, coordinateur médical de MSF en Afghanistan. Tous les blessés ont le droit de recevoir un traitement médical et nous ne faisons pas de distinction entre civils et combattants. »
Dans toutes les structures de santé afghanes où MSF est active, une politique très stricte interdit le port d'armes, pour la sécurité des patients. Il est impératif qu’il n’y ait absolument aucune personne armée dans les structures médicales. Dans le cas contraire, les centres médicaux pourraient devenir la cible d’attaques. MSF fait le choix de financer ses opérations en Afghanistan uniquement avec les dons de particuliers et de ne pas accepter de fonds publics.
Toutes les parties au conflit ont le devoir de respecter les règles du droit humanitaire international, en particulier celles relatives à la protection et au respect des structures et du personnel médical ainsi que des patients.
Les équipes de MSF sont aussi présentes à l’hôpital Ahmed Shah Baba à l’est de Kaboul et à l’hôpital Boost à Lashkargah, dans la province d’Helmand. Sur ces deux sites, MSF dispense des soins médicaux essentiels gratuits et soutient tous les services hospitaliers.