Bande de Gaza : présence maintenue pendant la guerre

Mustafa Hassona
Le 27 décembre dernier l'armée israélienne lançait l'offensive « plomb durci » sur la bande de Gaza. Après plus de trois semaines d'affrontements le bilan est très lourd : plus de 5 300 blessés et près de 1 300 morts palestinien
<p>© Mustafa Hassona</p> <p>Le 27 décembre dernier, l'armée israélienne lançait l'offensive « plomb durci » sur la bande de Gaza. Après plus de trois semaines d'affrontements, le bilan est très lourd : plus de 5 300 blessés et près de 1 300 morts palestiniens selon les services d'urgence de Gaza.</p> <p></p>

© Mustafa Hassona

Le 27 décembre dernier, l'armée israélienne lançait l'offensive « plomb durci » sur la bande de Gaza. Après plus de trois semaines d'affrontements, le bilan est très lourd : plus de 5 300 blessés et près de 1 300 morts palestiniens selon les services d'urgence de Gaza.

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La bande de Gaza compte un million et demi d'habitants dont près de 50% sont des enfants. Pendant l'offensive, les civils étaient exposés aux tirs et bombardements quotidiens, sans échappatoire possible, pris au piège...

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A compter du 31 janvier, trois expatriés MSF ont rejoint leurs 70 collègues palestiniens. Nos équipes, ont été présentes tout au long de la guerre, mais ont rencontré d'importantes difficultés pour accéder aux blessés. De même, les patients ne parvenaient pas à rejoindre les structures de santé. C'est le personnel palestinien MSF qui allait chez eux, dans la mesure du possible et dans le périmètre de leur zone de résidence, pour mener des consultations et fournir des traitements à domicile. Au 14 janvier, 317 personnes avaient pu bénéficier de ces soins, dont 92 enfants.

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Dans les dix premiers jours de l'offensive, l'hôpital de référence d'Al-Shifa a pratiqué plus de 300 interventions chirurgicales, dont 40% d'amputations. Les structures hospitalières ont été surchargées par l'afflux de blessés, le matériel médical et les médicaments vitaux manquaient. Grâce à nos stocks sur place, nous avons pu distribuer du matériel essentiel et, quand la situation le permettait, nous aidions les hôpitaux à prendre en charge les patients.

© Mustafa Hassona

Le 17 janvier, une première équipe chirurgicale d'urgence a pu rentrer dans la bande de Gaza, avant la fin de l'offensive (deux chirurgiens, un infirmier, un médecin anesthésiste, un infirmier de bloc opératoire et un logisticien). Une deuxième équipe chirurgicale (un chirurgien vasculaire, un anesthésiste et un infirmier d'unité de soins intensifs) les ont rejoints deux jours plus tard.

© MSF

MSF a également pu faire entrer 21 tonnes de matériel médical dont deux tentes hospitalières gonflables destinées à mettre en place une unité de soins intensifs de 10 lits et deux blocs opératoires. MSF installe un hôpital indépendant pour se concentrer sur des besoins spécifiques : chirurgie réparatrice et orthopédique, soins aux brûlés...

© Mustafa Hassona

Les habitants recommencent à circuler librement et peuvent désormais se rendre dans les structures médicales. Les trois dispensaires abritant nos activités « régulières » dans la bande de Gaza ou pu réouvrir : deux structures dédiées aux soins post-opératoires et ambulatoires, ainsi qu'à la kinésithérapie, dans les villes de Gaza et de Khan Younis, au sud, et un dispensaire pédiatrique dans la ville de Beit Lahia, au nord. Enfin, une évaluation des besoins médicaux et sanitaires est également en cours au Nord et au Sud de la bande de Gaza.

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Le 27 décembre dernier, l'armée israélienne lançait l'offensive « plomb durci » sur la bande de Gaza. Après plus de trois semaines d'affrontements, le bilan est très lourd : plus de 5 300 blessés et près de 1 300 morts palestiniens selon les services d'urgence de Gaza.

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La bande de Gaza compte un million et demi d'habitants dont près de 50% sont des enfants. Pendant l'offensive, les civils étaient exposés aux tirs et bombardements quotidiens, sans échappatoire possible, pris au piège...

© Mustafa Hassona

A compter du 31 janvier, trois expatriés MSF ont rejoint leurs 70 collègues palestiniens. Nos équipes, ont été présentes tout au long de la guerre, mais ont rencontré d'importantes difficultés pour accéder aux blessés. De même, les patients ne parvenaient pas à rejoindre les structures de santé. C'est le personnel palestinien MSF qui allait chez eux, dans la mesure du possible et dans le périmètre de leur zone de résidence, pour mener des consultations et fournir des traitements à domicile. Au 14 janvier, 317 personnes avaient pu bénéficier de ces soins, dont 92 enfants.

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Dans les dix premiers jours de l'offensive, l'hôpital de référence d'Al-Shifa a pratiqué plus de 300 interventions chirurgicales, dont 40% d'amputations. Les structures hospitalières ont été surchargées par l'afflux de blessés, le matériel médical et les médicaments vitaux manquaient. Grâce à nos stocks sur place, nous avons pu distribuer du matériel essentiel et, quand la situation le permettait, nous aidions les hôpitaux à prendre en charge les patients.

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Le 17 janvier, une première équipe chirurgicale d'urgence a pu rentrer dans la bande de Gaza, avant la fin de l'offensive (deux chirurgiens, un infirmier, un médecin anesthésiste, un infirmier de bloc opératoire et un logisticien). Une deuxième équipe chirurgicale (un chirurgien vasculaire, un anesthésiste et un infirmier d'unité de soins intensifs) les ont rejoints deux jours plus tard.

© MSF

MSF a également pu faire entrer 21 tonnes de matériel médical dont deux tentes hospitalières gonflables destinées à mettre en place une unité de soins intensifs de 10 lits et deux blocs opératoires. MSF installe un hôpital indépendant pour se concentrer sur des besoins spécifiques : chirurgie réparatrice et orthopédique, soins aux brûlés...

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Les habitants recommencent à circuler librement et peuvent désormais se rendre dans les structures médicales. Les trois dispensaires abritant nos activités « régulières » dans la bande de Gaza ou pu réouvrir : deux structures dédiées aux soins post-opératoires et ambulatoires, ainsi qu'à la kinésithérapie, dans les villes de Gaza et de Khan Younis, au sud, et un dispensaire pédiatrique dans la ville de Beit Lahia, au nord. Enfin, une évaluation des besoins médicaux et sanitaires est également en cours au Nord et au Sud de la bande de Gaza.

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