Les patients dont le test est positif commencent immédiatement à prendre des médicaments antipaludiques, entre trois jours et deux semaines, selon le type de paludisme détecté les antécédents du patient. Sans un traitement approprié, l'infection par le paludisme peut entraîner des complications telles qu'une anémie sévère, une gêne respiratoire et une extrême faiblesse physique. Pour les personnes atteintes de paludisme grave et pour celles déjà affaiblies par d'autres problèmes de santé, le paludisme peut être mortel.
« Nos équipes de santé effectuent des visites hebdomadaires dans les communautés afin que les tests puissent être faits autant que nécessaire, explique la Dr Simakawa. La fréquence de ces tests ne diminuera que lorsque la maladie sera effectivement maîtrisée. »
L'équipe de 10 personnes de MSF à Auaris comprend des médecins, des infirmières, un microscopiste, un anthropologue et un logisticien. Ils travaillent aux côtés des médecins, des infirmières et des agents de santé communautaires autochtones de la DSEI, la branche du ministère brésilien de la Santé qui s'occupe spécifiquement de la santé des groupes autochtones.« Travailler en partenariat est essentiel pour garantir un bon accès aux communautés, c’est vital pour atteindre les patients et empêcher la propagation de la maladie », explique Fábio Biolchini, coordinateur MSF pour les opérations en Amérique du Sud.