« Nous faisons face à une épidémie de choléra de grande ampleur. Les risques de propagation de la maladie augmentent en raison du manque d’eau potable et des moyens d’assainissement, particulièrement insuffisants en cette période de saison des pluies », explique Souleymane Ba, coordinateur des urgences à Zinder, située dans le sud du Niger.
Dans ses quatre régions d’intervention, MSF a mis en place 15 centres et unités de traitement du choléra, en plus d’avoir mis à disposition des points de réhydratation dans plusieurs villages. L’association a aussi apporté un soutien logistique et offert des médicaments aux autorités de plusieurs districts sanitaires. À ce jour, les équipes de MSF ont appuyé la prise en charge de plus de 1 770 patients. Bien que le nombre de cas notifiés soit en diminution dans certaines régions, MSF poursuit ses efforts pour rompre la chaîne de transmission là où des foyers de choléra restent actifs.
« L’objectif de notre intervention est de contribuer à la réduction du nombre de cas et de décès liés à l’épidémie, explique Souleymane Ba. Nous faisons tout notre possible pour couper la chaîne de transmission en détectant les personnes qui pourraient avoir contracté la maladie, en isolant des patients dont le diagnostic est suspect ou confirmé, et en appuyant la prise en charge, la sensibilisation et la surveillance communautaire. »