4 mai
2007 -
Médecins Sans Frontières dénonce avec la plus grande fermeté
l’acharnement judiciaire du gouvernement des Pays Bas et sa persistance à nier
son rôle dans le paiement de la rançon d’Arjan Erkel.
15 mars
2007 - Jugement
rendu par le Tribunal de Première Instance (TPI) de la République et Canton de
Genève dans le cas qui l’oppose au Gouvernement des Pays-Bas. La Court déboute
le Gouvernement des Pays-Bas de toutes ses demandes.
2 mai
2006 - Cinquième audience - suite et fin d'enquêtes.
Un nouveau témoin
est entendu par le tribunal à la demande de Médecins Sans Frontières. Il s’agit
de Vincent Cochetel, fonctionnaire au Haut Commissariat des Nations Unies
pour les Réfugiés (HCR) et ancien otage dans le Caucase en 1998. Le témoignage
de Vincent Cochetel clôture une longue série d’audiences d’enquêtes. Après un
dernier échange d’écritures, une première décision de justice devrait être
rendue durant la deuxième partie de l’année 2006.
24
janvier 2006 - Quatrième audience - suite d'enquêtes.
Deux autres témoins sont convoqués pour être entendus par le tribunal à la
demande de Médecins Sans Frontières. Il s'agit de M. Jean-Christophe Azé,
Responsable de la Cellule de crise de MSF à Genève de mars 2003 à la libération
d'Arjan Erkel et de M. Marc Poncin, successivement membre de la cellule de
crise à Moscou et adjoint du Directeur Général de la section suisse de MSF à
Genève. Un troisième témoin, M. Vincent Cochetel, fonctionnaire international
au UNHCR et ancien otage au Caucase, dont la levée d'immunité n'a pas été
accordée à temps pour cette audience, devrait être entendu à la demande de MSF
durant le mois de février 2006.
29
novembre 2005 - Troisième
audience-suites d'enquêtes. Quatre autres témoins sont convoqués à la
demande des parties. Il s'agit dans l'ordre d'audition de M. Steve Cornish,
ancien chef de mission de MSF Suisse à Moscou pendant la crise, de Mme
A.Ruigrok, Vice-directeur des affaires consulaires au Ministère des Affaires
Etrangères des Pays Bas pendant la crise et aujourd'hui ambassadrice en
Lituanie, M. David Crémoux, ancien membre de la cellule de crise chez MSF
Suisse à Genève et aujourd'hui employé à Londres chez MSF UK, et enfin M.
Elderenbosch, Conseiller politique à l'ambassade des Pays-Bas à Moscou pendant
la détention de M. Erkel et aujourd'hui ambassadeur en Géorgie.
11
octobre 2005 - Deuxième audience-suite d'enquêtes,- Trois témoins sont appelés
à comparaître devant le tribunal pour cette deuxième audition. Arjan Erkel,
l'ancien chef de mission de MSF Suisse au Daghestan, est cité comme témoin
par le gouvernement hollandais. Tiddo Hoftsee, Ambassadeur des Pays-Bas à
Moscou pendant la crise et interlocuteur principal de MSF en Russie sur cette
affaire, témoigne à la demande des deux parties. Le troisième témoin
appelé par le gouvernement hollandais à comparaître devant la cour est Valentin
Velitchko, le représentant de l'association des vétérans de l'ex-KGB, les
services de renseignements soviétiques. M. Velitchko ne s'est pas présenté au
tribunal. Les raisons de son absence n'ont pas été communiquées à MSF.
24 mai
2005 - Première
audience de comparution personnelle des parties et d'enquêtes : à cette
occasion, le juge Mirimanoff souhaite entendre les deux parties
représentées respectivement par M. Van Wulfften Palthe (ancien Directeur de la
section Politique Régionale et Affaires Consulaires au Ministère des
Affaires Etrangères des Pays-Bas ) et M. William Andrae (Directeur au Ministère
des Affaires Etrangères des Pays-Bas à l'époque des faits) pour le gouvernement
des Pays-Bas et par M. Christian Captier (Directeur Général) pour MSF Suisse.
Un premier témoin, M. Thomas Linde, ex-Directeur Général de MSF Suisse pendant
la détention de M. Erkel, est entendu par le juge.
27
juillet 2004 - Une
demande en paiement de 770 000€ est déposée par l'Etat des Pays-Bas auprès du
tribunal de première instance de Genève.
La cause est introduite devant la 5ème chambre présidée par M. Mirimanoff.
L'Etat des Pays Bas est représenté par Maître Hafner et MSF Suisse par Maître
Monfrini.
Des
écritures pour expliquer et documenter les positions respectives sont échangées
entre les deux parties. En même temps que son mémoire de réponse, MSF soumet le
27 janvier 2005 une demande pour récupérer 230 000€ laissés en dépôt à
l'ambassade des Pays Bas à Moscou à l'issue de la libération de Arjan Erkel.
Des listes de témoins sont soumises au tribunal par les deux parties le 4 mai
2005. Une première audience est fixée par le juge le mardi 24 mai 2005.
Juillet
2004 - Le
gouvernement des Pays Bas décide de poursuivre en justice la section suisse de
Médecins Sans Frontières (MSF) devant le tribunal de Genève, lieu
d'enregistrement du siège de MSF en Suisse. L'action intentée porte sur le
remboursement d'une rançon de 1 million d'Euros payée par le gouvernement
hollandais pour la libération de Arjan Erkel, l'ancien chef de mission de MSF
Suisse au Daghestan, enlevé le 12 août 2002 et libéré le 11 avril 2004. C'est
la première fois dans l'histoire qu'un gouvernement démocratiquement élu poursuit
en justice une organisation internationale humanitaire pour récupérer de
l'argent utilisé pour le paiement d'une rançon.