Si ce type de mise à l’abri permet aux personnes de vivre la période de confinement avec un toit au-dessus de leurs têtes et un accès facilité à certains services de base, elle n’est pas sans risque. Les lieux de vie collectifs comme les gymnases ne sont pas adaptés à la mise en œuvre des consignes sanitaires et des gestes barrières qui contribuent à éviter la propagation du virus. Il y est généralement difficile d’assurer l’isolement d’une personne susceptible d’être infectée. Le risque est d’autant plus grand lorsqu’il s’agit de personnes qui présentent des comorbidités, parfois lourdes, et un état de santé fragilisé par des années de précarité, de violence et d’exclusion.