« Les premiers cas confirmés de Covid-19 font partie de la communauté médicale et c’est inquiétant, surtout dans un endroit comme le nord-ouest de la Syrie, explique Cristian Reynders, coordinateur de projet MSF. Avant l'épidémie, le personnel médical était déjà très réduit : de nombreux médecins ont fui la guerre dans le pays et les hôpitaux doivent souvent se partager les ressources humaines pour rester ouverts et continuer de fonctionner. »
Deux des hôpitaux récemment visités ont temporairement fermé leurs portes et l’ensemble du personnel médical de ces établissements a été invité à se confiner à domicile ou sur place.
Les services ont également été réduits dans d'autres hôpitaux du nord-ouest de la Syrie. Les autorités sanitaires locales ont ainsi demandé aux hôpitaux de suspendre temporairement leurs services de consultation externe et les services de chirurgies non-essentiels. « Depuis le début de la pandémie, les services de consultation externe ont été fermés à plusieurs reprises par crainte du coronavirus, précise le coordinateur de projets. C’est important de prendre des mesures de précaution contre la Covid-19, mais la région n’a pas les capacités médicales suffisantes pour en assumer l’impact important sur la fourniture de soins de santé. »