Urgence Gaza/Liban

Gaza : un rapport de MSF dénonce la campagne
de destruction totale menée par Israël

Lire le rapport

Faites un don

Chapo

Nos équipes sont mobilisées 24h/24 pour venir en aide aux victimes. Faites un don au “Fonds régional - Urgence Gaza" pour nous aider à poursuivre nos actions dans les zones touchées par ce conflit.

Je soutiens les actions de MSF
Le camp de déplacés d'Aïn Issa, situé à 60km de Rakka, dans le nord de la Syrie, en septembre 2017.
© Agnes Varraine-Leca/MSF
Opération

Syrie : assistance aux victimes du conflit

1 janvier 2024

Médecins Sans Frontières apporte une aide médicale aux populations victimes du conflit en Syrie, mais aussi une assistance à de nombreuses structures de santé.

Les équipes de MSF interviennent dans le camp d’Aïn Issa, au nord de Rakka, et dans les villes de Tabka et Twahina. Elles soutiennent également des structures de santé, notamment dans les gouvernorats d’Alep, Dara’a, Idlib, Quneitra et dans le Damas rural avec des donations et des formations à distance.

Après quatre mois de combats et des milliers de bombardements, les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont annoncé le 17 octobre 2017 avoir pris le contrôle de Rakka, bastion du groupe Etat islamique (EI) depuis 2014. Puis, le 3 novembre, c’est la ville de Deir-ez-Zor qui a été reprise à l’EI par l’armée syrienne avec le soutien de la Russie. Dans le camp d’Aïn Issa, à une soixantaine de kilomètres de là, les Syriens qui ont pu fuir les bombardements et les combats dans les villes de Rakka et de Deir ez-Zor tentent de se reconstruire. Médecins Sans Frontières y gère un centre de soins de santé primaire, et transfère les cas les plus graves vers les hôpitaux de Kobané et Tell Abyad.

Pourquoi Médecins Sans Frontières intervient ?

Alors que des millions de Syriens ont fui leur pays, pour ceux qui sont restés les conditions de vie sont catastrophiques : bombardements aériens, affrontements, explosions d’engins piégés… Le système de santé est quasi détruit et les populations civiles dépendent presque entièrement de l’aide humanitaire pour leur survie. Pour des raisons liées aux conditions d’accès et de sécurité de certaines zones, contrôlées par des groupes armés avec lesquels il s’est avéré impossible de travailler, Médecins Sans Frontières a également choisi dès 2012 de soutenir des structures de santé à distance. 

Notre intervention

Médecins Sans Frontières apporte une aide médicale aux populations victimes du conflit dans le nord de la Syrie.

Les équipes de MSF travaillent dans le camp de déplacés d’Aïn Issa, à 60 kilomètres au nord de Rakka. Elles fournissent des soins de santé mentale, de physiothérapie et offrent des dépistages de la malnutrition.

A Tabka, l’association ouvre un centre de santé fin 2017 pour dispenser des consultations médicales, des soins de santé mentale ainsi que des soins de physiothérapie. Les équipes sont également présentes à Twahina et offrent les mêmes soins aux populations.

Depuis 2011, Médecins Sans Frontières soutient de nombreuses structures médicales dans certaines des zones les plus touchées par le conflit, auxquelles les équipes n’ont pas directement accès. 

Ce programme est principalement géré à distance depuis des pays voisins et consiste en des dons de médicaments, matériel médical et de secours, des formations à distance pour le personnel en Syrie, des conseils médicaux techniques et une aide financière pour couvrir les frais de fonctionnement de ces structures.

En 2016, 80 structures médicales en Syrie, notamment dans les gouvernorats d’Alep, Dara’a, Hama, Homs, Idlib, Quneitra et dans le Damas rural, ont reçu un soutien régulier. De plus, 80 autres structures médicales du pays ont reçu une aide médicale ponctuelle, notamment sous la forme de dons.

Les infrastructures sanitaires des régions vers lesquelles fuient les déplacés font face à une pression accrue alors qu’elles sont particulièrement prises pour cible depuis 2016. Pas moins de 71 attaques ont touché 32 des centres soutenus par MSF cette année-là, comme l’hôpital de Ma’arat Al-Numan, dans le gouvernorat d’Idlib, entièrement détruit le 15 février par deux bombardements consécutifs, qui ont tué neuf travailleurs de santé et 16 patients.

 

Notes