Le 26 août, un cessez-le-feu illimité a mis fin à 50 jours de combats meurtriers dans la bande de Gaza. Si la vie semble reprendre son cours, rien n'est au fond résolu.
Impossible de fuir pendant les bombardements, impossible de rentrer chez soi maintenant que les armes se sont tues : pour beaucoup d'habitants de la bande de Gaza, le retour au calme est relatif. Toujours entassés dans des écoles ou à plusieurs familles par appartement, ils doivent parfois vivre sans eau courante ni électricité.
L'offensive israélienne "bordure protectrice" a fait plus de 2 000 morts, mais aussi des milliers de blessés. Le retour au calme ne concerne pas les structures hospitalières : les blessés les plus graves vont avoir besoin de dizaines d'opération. Les autres sont suivis pour des changements de pansement et de la physiothérapie. Les séquelles psychologiques, particulièrement celles des enfants, devront elles aussi être pris en charge.
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