Jean-Pierre Elkabbach s'entretient avec Jessica Pourraz, responsable de Médecins Sans Frontières à Gaza, et Avi Pazner, porte-parole du gouvernement israélien.
"On a des énormes difficultés d'avoir accès aux blessés. Les blessés les plus sévères sont amenés par les ambulances aux hôpitaux, QUAND les ambulances peuvent avoir accès aux endroits où il y a des blessés... Ce qui n'est plus vraiment le cas depuis le début de l'incursion terrestre puisque les ambulances n'arrivent pas à passer derrière les chars pour aller chercher les blessés.
Ensuite, tous les blessés légers, ou moyens, restent chez eux et attendent que les combats se terminent pour avoir accès aux hôpitaux. Nous, on envoie nos équipes médicales équipées de kits dans leur entourage, dans leur zone résidentielle, pour porter secours aux gens qui sont proches d'eux, pour faire éventuellement des pansements, pour promulguer des soins.
Mais on demande à notre personnel de ne pas s'exposer au danger parce que tout le monde est en danger. Il n'y a pas de places, il n'y a pas d'endroits sécurisés à Gaza à l'heure qu'il est. On va essayer de faire venir une équipe chirurgicale, avec un chirurgien vasculaire, le plus rapidement possible..."
L'intégralité de cet entretien sur le site de Europe 1
A Gaza, MSF a mis en place, en juillet 2007, un programme de soins post-opératoires et ambulatoires, ainsi qu'un accompagnement en kinésithérapie, pour les centaines de blessés des affrontements inter-palestiniens.
En mars 2008, à Gaza également, MSF a ouvert une clinique pédiatrique de prise en charge des enfants de moins de 12 ans.
A Naplouse, en Cisjordanie, comme à Gaza, MSF apporte une aide psychologique, médicale et sociale, aux familles exposées à la violence.
L'équipe est composée de 11 volontaires internationaux et de 108 membres du personnel local. Une autre équipe MSF (section espagnole) a également un programme de prise en charge psychologique à Hébron
MSF est présente dans les Territoires palestiniens (Cisjordanie et Gaza) depuis 1989.