Pour les femmes en particulier, la vie dans les camps est oppressante. Aucun endroit pour se réunir entre voisines, dans l’intimité d’une maison ou d’un jardin. Elles passent la plupart du temps à l’intérieur, avec leurs familles ou seule, sans vie sociale.
« Nous nous ennuyons beaucoup et nous nous sentons piégées, explique Sabiha, déplacée dans le camp d’Alwand 1. Depuis que nous vivons ici, je me sens oppressée. Je prends des médicaments pour réussir à dormir, mais ils me donnent des vertiges. Le monde entier pourrait venir me réconforter, je me sentirais toujours aussi triste. »
Depuis 2014, les équipes de MSF dispensent des soins de santé mentale dans le gouvernorat de Diyala. Elles prennent également en charge les maladies chroniques et les soins de santé sexuelle et reproductive de la population.
Entre janvier et novembre 2019, les équipes MSF ont organisé 2 915 sessions de santé mentale, et réalisé 3 250 consultations pour des maladies chroniques. 6 647 femmes ont bénéficié de soins de santé sexuelle et reproductive.