MSF négocie actuellement l’accès à cette région pour y évaluer les besoins médicaux et humanitaires et envisage d’y mettre en place un système de clinique mobile. L’équipe pourra également transférer d'éventuels blessés vers la ville de Mopti où l’organisation travaille depuis plusieurs mois déjà.
A Douentza, hier, l’équipe MSF travaillant dans l’hôpital local a passé une grande partie de la journée abritée à l’intérieur de celui-ci en attendant l’arrêt des bombardements. Aucun blessé n’a été reçu par MSF suite aux bombardements.
A Tombouctou, MSF a soigné 9 blessés ce week-end. Parmi ceux-ci, 3 ont subi une intervention chirurgicale.
A Gao, MSF organise des cliniques mobiles en périphérie de la ville. Une équipe de MSF travaille également au sein de l’hôpital d’Ansongo, situé à 100 km au Sud de de Gao.
Inquiétude pour les populations déplacées
MSF s’inquiète également du sort des populations civiles en fuite à l’intérieur du pays et des nouveaux réfugiés qui arrivent dans les pays limitrophes dont la Mauritanie, le Niger et le Burkina Faso.
Près de 500 réfugiés maliens ont récemment traversé la frontière mauritanienne et sont arrivés dans le camp de Fassala. Les équipes médicales de MSF ont contrôlé leur état de santé et ont vacciné les enfants contre la rougeole.
Au Burkina Faso et au Niger, MSF rapporte aussi l’arrivée récente de plus de 400 nouveaux réfugiés.
Les équipes MSF au Mali sont aujourd'hui composées d'environ 450 personnels maliens et 50 internationaux. Depuis plusieurs mois, elles interviennent au Mali dans les régions de Gao, de Tombouctou et de Mopti, principalement pour des activités chirurgicales, médicales et nutritionnelles. MSF travaille également dans le sud du pays avec des activités nutritionnelles menées dans la région de Koutiala, et auprès des Maliens réfugiés dans les pays limitrophes, en Mauritanie, au Niger et au Burkina Faso.