Elle vit avec ses enfants et petits-enfants dans une tente et travaille pour une organisation médicale. « La situation était tenable jusqu'à la pandémie. Au début, c'était très difficile. On entendait en boucle que la maladie était mortelle. Finalement, j'ai compris que de nombreux facteurs entraient en jeu. Nous avons mis sur pied des groupes de soutien pour aider les personnes les plus vulnérables et celles en situation de handicap. Ce n’est pas facile de travailler en ce moment, mais cela fait du bien de se sentir utile auprès des autres. Etre dans notre situation en pleine pandémie n'est pas simple, il y a beaucoup de gens dans la rue, sans toit, sans nourriture. Au moins, ici nous sommes protégés. »
Près de 900 personnes vivent dans le camp de Kaubanoko, où les équipes MSF réalisent des consultations médicales et un accompagnement en santé mentale. Elles ont mis en place des activités de promotion de la santé et aident à améliorer l'approvisionnement en eau potable et l'assainissement dans le camp. Avec la promiscuité, les mesures barrières comme la distanciation physique sont difficiles à mettre en place.