Douze nouveaux cas ont été confirmés depuis le 11 septembre, et quatre patients sont actuellement soignés dans l'hôpital d'Isiro, épicentre de l'épidémie. Depuis le début des activités en août, les équipes médicales de MSF font tout leur possible pour améliorer le bien-être des patients, en leur fournissant ainsi qu’à leurs proches des soins et un soutien psychosocial.
Beaucoup de gens sont morts, mais nous avons également vu six personnes sortir de l’hôpital après avoir survécu au virus Ebola, déclare Alfonso Verdú, coordinateur d'urgence MSF à Isiro.
Cependant, avec un nouveau cas d’Ebola signalé le 27 septembre, l'intervention est encore loin d'être terminée.
MSF, le ministère congolais de la Santé, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le centre de contrôle des maladies répondent conjointement à l'épidémie et essayent d’y mettre un terme. En parallèle, MSF intensifie ses activités de promotion de la santé afin que la communauté soit mieux informée sur le virus.
La fièvre hémorragique Ebola a été détectée pour la première fois chez l'homme en 1976 dans l’ex- Zaïre (aujourd'hui RDC). Elle se transmet par les fluides corporels et a un taux de mortalité élevé, qui varie de 30 à 90%, selon la souche du virus et la susceptibilité génétique des personnes à la maladie.